« La justice serait un monde cruel où règnent le hasard et la violence. »
Claude Bendel

Les comptes-rendus-avis de lecture de la librairie Vaux Livres

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Ethel Salducci

Ethel SALDUCCI

La petite musique de Jeanne
Luce Wilquin

1 | 280 pages | 16-04-2018 | 20€

Jeanne a décidé de quitter ses parents et la ville qu’elle aime (« Quitter la ville qu’on a aimée, savoir quitter. ») et où elle a grandi. Elle fuit en effet Nice après la mort accidentelle de ses grands-parents pour rejoindre sa professeur de trombone à Sens. Elle habitera chez Mme Ducafy qui va l’entourer avec ses deux enfants, la soutenir et l’encourager. Une belle rencontre, une étape pour se reconstruire avant de repartir vers Paris et le Conservatoire puis sa rencontre avec Gabriel, joueur de violoncelle. Découverte de Paris et de la vie à deux ou plutôt à trois : Jeanne, Gabriel et la musique. « Savoir quitter » n’empêche pas de revenir et ce retour est parfois nécessaire pour clore la boucle…

Premier roman

« … seul le dépouillement sied à la musique. Il faut alléger le son de tout ce dont on pourrait le charger par peur du vide, par envier de briller ou pour compenser une faiblesse technique. La musique n’a besoin d’aucun effet, l’épure est son idéal. »

« L’amour n’existe que dans le détachement, soutenait sa grand-mère. Il faut être capable à chaque instant de quitter. Quitter l’autre, un lieu, une habitude. Etre capable de quitter sinon, ça n’est plus de l’amour, c’est autre chose. »

Ecouter la lecture de la première page de "La petite musique de Jeanne"

Fiche #2127
Thème(s) : Littérature française