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Carlo Botero vieil instituteur à la retraite vit paisiblement et loin du monde (« Il ne comprenait plus le monde, il le savait. Et il savait que le monde ne le comprenait plus ») dans son appartement turinois avec son chat Staline. Ce digne félin est sa seule compagnie, sa femme étant décédée et sa fille ayant quitté la maison. Et puis, un jour, en coup de vent, celle-ci passe le voir pour lui conter que son mari avec qui elle en cours de divorce est pressant, la menace continuellement et qu’il doit agir, lui l’Ancêtre, et supprimer Pepito, cette petite frappe sans scrupules. Il est alors loin d’imaginer le bouleversement que sa vie va subir. Dès ses premières recherches, il rencontre Raffaele Cardoso, autre vieux solitaire, ex-campagnard venu de Calabre pour accomplir une vieille et terrible promesse. Ce duo improbable et bancal plonge alors dans les bas-fonds turinois à la rencontre du mal afin de laver deux affronts pour pouvoir prolonger ou reprendre une vie retirée. Mais comment peut-on survivre après une plongée dans le mal absolu ? l’écriture peut-être ?
« L’homme n’apprend rien de personne, même des fourmis. Oui. Des fous déguisés en individus en bonne santé, voilà ce que vous êtes, et vous n’êtes pas assez rusés pour avoir peur. »
« Tout le monde sait tout. Tout le monde naît savant. C’est ça, l’ignominie. »
« Parce que c’est ça, la vieillesse : perdre »
Thème(s) : Littérature étrangère Traduction :
Nathalie Bauer
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