« Je ne tue jamais le lundi. C'est une question d'exigence personnelle et de rythme. Il ne faut y ni superstition, ni vieille habitude de célibataire. J'ai toujours préféré les fins de semaine pour réaliser cette partie de mon oeuvre. »
Jean-Baptiste Destremau

Les comptes-rendus-avis de lecture de la librairie Vaux Livres

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Henning Mankell

Henning MANKELL

Les bottes suédoises
Le Seuil

1 | 356 pages | 01-11-2016 | 21€

Fredrik Welin, médecin en retraite de soixante-dix ans, vit en solitaire affirmé sur une petite île de la Baltique. Après une tragique erreur médicale, il a rejoint la maison de ses grands-parents pour la fin de ses jours. Seul au milieu du froid, de la neige et de la glace, du vent et de la mer. Une nature rude et extrême mais appréciée. Cette vie en retrait est bouleversée au début du roman par un accident tragique : sa maison et ses affaires disparaissent dans les flammes, feu étrange dont il est rapidement soupçonné. Cet évènement et les soupçons qui l’accompagnent déclenchent en lui une panique mais aussi une multitude de questions sur son passé, ces petits faits anodins qui font une vie (comme acheter une paire de bottes suédoises à sa taille), son histoire, ses choix, sa relation aux autres, son avenir. Le vieil ours grognon est contraint de rencontrer de nouvelles personnes, de supporter quelques visites (notamment celle de sa fille qu’il connaît à peine), voire d’envisager avec peur une dernière histoire d’amour. Un ultime opus d’Henning Mankell poignant avec en toile de fond la solitude, la vieillesse et la mort et un vieux bougon qui craint autant qu’il n’espère la solitude au coeur d’une Baltique si attirante.

« Ce n’est pas la vie qu’on mesure. C’est le temps. »

« Vieillir, c’est s’aventurer sur une glace de moins en moins solide. »

Ecouter la lecture de la première page de "Les bottes suédoises"

Fiche #1870
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction : Anna Gibson