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Feu couvre une journée de canicule du narrateur, Hughes Worm, journaliste de 44 ans, brillant à ses débuts qui sombre dans le désespoir et vit retiré du monde. Le lecteur le suit heure après heure dans son isolement, il n’a plus guère de contact avec le monde extérieur, seuls quelques appels à sa mère, sa femme et sa maîtresse. L’histoire banale d’un homme qui finalement a toujours été malheureux, en marge, et qui rapidement a renoncé à lutter, a laissé la solitude l’étouffer et continue de se laisser envahir par le désespoir. Un mal être que l’on ressent, obsédant, que l’on sent inexorable, trop fort pour cet homme qui ne peut lutter et se laisser submerger en attendant la mort. Un livre fort écrit à la seconde personne du singulier, le ton y est donc direct, froid, les vérités sont scandées, sans discussion, comme un cri de désespoir.
Thème(s) : Littérature étrangère
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