« Il y a des gens qui aiment se dévouer, pour qui les pauvres représentent une source toujours renouvelée de satisfactions et une matière première inépuisable, comme les dépôts d’ordure pour certains artistes contemporains. »
Franz Bartelt
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Dans un quartier de Gémenos, non loin d’Aubagne, se mêlent les autochtones et les vacanciers pour l’été. L’un d’eux organise une soirée dans sa luxueuse villa. Les couples arrivent avec leurs enfants et même avec un chien. La soirée se déroule dans la bonne humeur, les adultes font connaissance, les enfants jouent ensemble et s’occupent du chien. Jusqu’à un moment de bascule. Un homme venu avec sa femme et sa petite fille Louise se lève et rejoint une autre femme venue elle avec son mari et Jean son fils de cinq ans. Ils se rejoignent, se regardent et s’en vont. Peut-être pour toujours. C’est Jean et quelques autres convives ou proches de sa mère qui nous racontent cette soirée. Jean sera marqué à jamais par cet abandon sans explication et cette absence lui pèsera chaque jour. Son père recevra bien quelques lettres, mais sa mère disparaîtra à jamais. Un court roman, tendre et émouvant, qui nous décrit par petites touches successives, ces moments où nos vies basculent et la douleur de l’absence qui ne se referme jamais.
Premier roman
Fiche #2395
Thème(s) : Littérature française