« Pour survivre il faut manger, pour manger il faut de l’argent, pour l’argent il faut du travail et il n’y en a pas. Le piège se referme. Un collet sur une cheville. »
François Bégaudeau
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Notre antihéros du jour n’est pas au mieux de sa forme : liquidation de son entreprise, liquidation de son couple. Josefa vient en effet de lui annoncer son intention de divorcer et il attend le courrier du liquidateur qui mettra un point final à son entreprise d’ambulances. Il continue d’errer dans sa maison, l’âme en peine, quand sa voisine tente une première approche, puis une seconde. Sally insiste, il plie. Sally s’ennuie à la maison, son mari Miko est un gagnant mais la délaisse. L’argent coule à flots et échoue même en espèce dans un coffre-fort caché dans la maison. Sally rêve d’autre chose, d’une nouvelle vie et notre antihéros fait (peut-être) partie de ses plans... Les évènements s’enchaînent et il les subit, presque impuissant. Sally le transformera-t-elle en gagnant ou le looser l’entrainera-t-il dans sa chute ? Après Taormine, Yves Ravey nous entraîne à nouveau en tension dans les pas d’un destin non maîtrisé, que les évènements percutent, dans une impuissance maladive, jusqu’au couperet définitif n’empêchant pas la vie de continuer.
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Thème(s) : Littérature française