« La guerre ne forme pas la jeunesse, elle la viole. »
Antonin Varenne
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Par une écriture raffinée, délicate et travaillée, empreinte de mélancolie, Pierre Silvain expose le lien fort et indéfectible d’un enfant à sa mère. L’enfant se souvient de sa vie au Maroc où sa mère résignée a rejoint son père avant sa naissance. Une vie imposée et supportée avec langueur. Il se souvient avec tendresse de leur soutien mutuel, de leur complicité et souhaiterait la voir durer indéfiniment. Il se souvient des moments où assise devant la mer, elle semble si lointaine et oublie totalement son environnement en regardant au loin, là où les autres ne peuvent voir, des pages particulièrement émouvantes. Mais comment ne pas céder à la nostalgie et prolonger cette complicité sinon en remontant le temps pour ne plus faire qu’un.
Fiche #606
Thème(s) : Littérature française