« … le diable n’est que le nom qu’on donne aux choses horribles qu’on se fait les uns aux autres. »
S.A. Cosby
Vous appréciez nos comptes-rendus, vous souhaitez nous soutenir mais vous n'avez pas la chance d'habiter aux alentours de Vaux-le-Pénil, tout n'est pas perdu ! Vous pouvez commander l'ouvrage de votre choix sur le site LesLibraires et choisir Vaux Livres comme librairie indépendante. Nous nous ferons un plaisir de vous livrer au plus vite. Nous comptons sur vous. |
Le récit de Christine Vigneron transpire l’émotion contenue. Celui qui va mourir est le père. Dans sa Bretagne qui respire il s’essouffle. Ils sont tous les deux et continuent de vivre et de revivre. Tout est douceur et attention mais pourtant le temps passe et trop vite. La mère est partie et fait un passage éclair. Elle reviendra peut-être… Un récit émouvant pour ne pas oublier, entre douleur et bonheur, rencontre et séparation, où les sentiments comme l’écriture sont d’une maîtrise parfaite.
« Je me suis dressée sur ses genoux. Il disait que le temps ne disparaît pas. Qu’il se fixe comme se concentre la lumière dans l’espace. Que ce que nous étions là, ensemble, ne cesserait jamais d’exister. Il a expliqué qu’en me regardant, il me voyait enfant, adolescente, aujourd’hui, dans une simultanéité infinie d’instants, et qu’il n’y aurait jamais assez de traits pour dessiner ce qu’était pour lui mon visage. »
Fiche #792
Thème(s) : Littérature française