« Où vont les larmes des hommes qui ne pleurent pas ? »
Hafid Aggoune
Vous appréciez nos comptes-rendus, vous souhaitez nous soutenir mais vous n'avez pas la chance d'habiter aux alentours de Vaux-le-Pénil, tout n'est pas perdu ! Vous pouvez commander l'ouvrage de votre choix sur le site LesLibraires et choisir Vaux Livres comme librairie indépendante. Nous nous ferons un plaisir de vous livrer au plus vite. Nous comptons sur vous. |
Il y a toujours un rêve qui veille
Bernard Campiche Editeur
220 pages | 16-01-2011 | 17€
La narratrice a été élevée par sa grand-mère. Toutes les deux ont perdu très tôt leurs parents. Cette faille, ce manque inondent leur quotidien sans les empêcher d'avoir en elles tendresse et amour. La narratrice est photographe, collectionne les portraits, recherche les galeries pouvant exposer son travail mais surtout hurle sa recherche de l'Amour. Le récit est douloureux mais loin d'être désespéré, et surtout surprenant et attachant par sa forme, sa méthode, son style, ses références poétiques. Nathalie Chaix réussit parfaitement à montrer et faire ressentir le manque affectant chaque personnage installé depuis l'enfance et attendant l'apaisement.
"Mes rêves dévoilent ce que je tente de cacher. Je n'ai jamais cessé de me cacher. Cacher mon visage sous une frange épaisse, cacher mes lèvres sous le rouge à lèvres, cacher mes seins en courbant les épaules, cacher mes fesses sous de longues vestes, cacher mes jambes sous des bottes en hiver, des pantalons en été, cacher mon corps désirant."
Fiche #884
Thème(s) : Littérature étrangère