« Les mères ont davantage à voir avec les guerres qu’elles n’imaginent. C’est le contraire de ce que tout le monde pense. Il ne peut y avoir de guerre sans mères. Plus que quiconque, les mères ont horreur de perdre. Nous sommes capables de tout pour éviter la mort d’un fils. »
Bernard Carvalho
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David sud-africain blanc est professeur d’histoire et de langues, sa femme est également blanche et ils n’ont pas d’enfants. Il est heureux et pourtant hésite à abandonner son métier pour se consacrer à sa grande passion qu’est la peinture. Un jour, la porte bleue de son atelier s’ouvre sur le visage superbe et radieux d’une femme noire accompagnée de deux jeunes enfants métis qui l’appellent papa. Cette apparition lui demeure inexplicable surtout que la femme connaît absolument tout de son existence. Il lui semble que ces trois intrus font partie de sa vie alors qu’il ne les connaît pas : un rêve ou un cauchemar ? une seconde vie ? Cette rencontre exceptionnelle et fantastique lui procure l’occasion d’un retour sur son passé et d’un questionnement sur notre capacité à maîtriser notre destin. Entre conte et allégorie, rêve et hallucination, le lecteur choisira dans ce roman qui laisse quelques portes ouvertes.
Fiche #251
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction :
Bernard Turle