« Sous les tropiques, sur cette île éloignée de tout, j’ai appris que l’enfer et le paradis ne font qu’un, que seul un assassin peut être prophète, et qu’un homme, comme dans les séances de magie noire, peut en devenir un autre, car le contraire absolu de l’homme, c’est encore lui-même. »
Asli Erdogan
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Rencontre avec trois femmes, trois femmes qui n’ont pu, elles, se rencontrer alors qu’elles ont habité la même rue. Une rue de Bucarest (personnage principal du roman) mais à des époques différentes. Trois femmes et une histoire de Bucarest. Ces trois femmes ont aussi en commun d’avoir perdu un proche, d’avoir ressenti un séisme lors de cette disparition mais d’avoir souhaité avancer, retrouver espoir. Chacune souhaite bâtir, qui une église, qui une maison, qui une famille. Bucarest baigne dans la religion orthodoxe et a vu passer moult envahisseurs digérant certaines de leurs influences. L’auteur nous fait donc voyager dans le temps, dans l’intimité de ses personnages avec comme point d’ancrage Bucarest et nous en offre une monographie bien singulière et passionnante.
« Il n’est pas vrai que le temps guérit toute blessure. Qu’il apporte l’oubli. Ce n’est pas le temps qui diminue la souffrance, c’est la souffrance qui diminue le temps. »
« C’est stupide. Toute la vie on s’efforce de s’éloigner de ses parents et on finit, au fond, par leur ressembler. »
Fiche #3042
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction : Florica Courrioil