« Rien n’est jamais plus près de nous que nos rêves avortés. »
Jean Mattern
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Trois femmes et une longue et profonde amitié. Elles se sont connues jeunes et à environ quarante ans, ont su conserver cette amitié (« … elles forment une tribu… ») et cette connivence, mais il est peut-être temps de dresser un bilan, de se questionner, sur cette amitié et sur leur vie. Dans l’effervescence des années 90, à Londres, elles débordaient d’envies, d’espoir, de rêves, envie de lutter, de réagir. Que sont-elles devenues (« Voilà ce que j’ai espéré et voilà ce que je suis devenue. ») ? Ont-elles réalisé ces rêves ? Quels sont ceux d’aujourd’hui ? Hannah s’est mariée mais peine à avoir l’enfant tant désiré et enchaîne les inséminations et les échecs rejaillissent sur son couple. Cate a eu un enfant mais pour cela s’est mariée parce qu’il le fallait et a renoncé à son homosexualité et de plus, sa vie professionnelle est un échec. Lissa artiste peine à vivre pleinement de son métier. Chacune voit dans l’autre la part qu’elle aurait aimé être, ce qu’elle aurait aimé vivre et l’amitié n’empêche pas une pointe de rivalité. « Nos espérances » accorde alternativement la parole à chacune d’elles pour dresser le bilan (voire l’hommage) d’une amitié féminine et de son évolution, de la vie de femmes des années 90 qui n’oublient pas ce qu’elles doivent à leurs mères malgré les relations parfois tendues qu’elles ont pu entretenir avec, du désir d’enfants et de la maternité et de l’amour.
Ecouter la lecture de la première page de "Nos espérances"Fiche #2534
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction : Elodie Leplat