« Pour moi, l'anarchisme c'est une certaine fraternité (encore que le mot soit assez grand !), c'est une certaine, je ne sais plus qui disait cela, volonté de noblesse. »
Georges Brassens
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Carole s’installe comme gouvernante chez Monsieur Vincz violoniste qui ne vit que par et pour son instrument. Dès leur première rencontre, il la prévient qu’ils ne se rencontreront guère, qu’il ne cherchera pas à la connaître, elle sera transparente et seules ses tâches ménagères constitueront les traces de sa présence. Elle vient d’un petit village de Lozère où elle travaillait, coupée du monde, dans un institut pour handicapés profonds. Elle les soignait, les lavait, les nourissait, « monstres » étaient exclusivement dépendants de ces femmes. Elle réussira à ne pas haïr son métier même si la lassitude et la mélancolie ne seront pas absentes. Seule l’amitié avec Marie éclairera son quotidien comme le passage éclair de Léandre, l’enfant inachevé qu’elle aimera et à qui elle fera découvrir l’odeur de la menthe. En abandonnant ce lieu de vie et de mort, elle pensait oublier ces ou plutôt ses malades, ses collègues et leur chef froide et cassante… Mais le passé reste toujours là, présent, obsédant et ses souvenirs et rêves le lui rappelleront constamment. Un beau texte émouvant sur le passé qui s’accroche, la vie, la mort dans une ambiance nostalgique et mélancolique.
Premier roman
Fiche #320
Thème(s) : Littérature française