« Dès qu’un esprit fermente, on l’emprisonne, dès que cent ou mille esprits fermentent, on envoie les gendarmes leur tirer dessus, mais quand des dizaines de milliers d’esprits fermentent de conserve, alors on envoie une députation, on noue un tire-jus au bout de son stick, et on l’ébroue gentiment. »
Eric Vuillard
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Antoine vit une histoire d’amour avec la Grèce et il aimerait la partager avec Laurence à qui il fait découvrir « ce scintillement du soleil sur la mer, cette sublime transparence… Elle était sidérée. Comme si elle n’avait jamais vu la lumière. » Patmos aimante irrésistiblement ses visiteurs. Puis ils découvrent une vieille baraque sur un grand terrain. « Une petite maison. Ce n’est pas une vraie maison, en fait : un rêve de maison. Comme Patmos n’est pas une île, mais un rêve d’île. ». Ils l’achètent, la retapent aussi bien pendant les étés caniculaires que pendant les hivers glaciaux, croisent une Grèce en pleine crise loin des clichés habituels. En outre, Antoine est persuadé que cette maison n’est pas comme les autres, elle est si proche d’une grotte où saint Jean aurait eu une vision de l’Apocalypse… « Ce Jean m’obsédait. ». Entre nature et spiritualité, Antoine Silber dresse un portrait amoureux délicat et sensible d’un pays lumineux, d’une île spirituelle et d’une sublime petite maison blanche aux volets bleus, "La Grèce était si belle ! La Grèce ne mourrait jamais !".
Ecouter la lecture de la première page de "Les cyprès de Patmos"Fiche #1418
Thème(s) : Littérature française