« Nous nous croyons statiques alors que nous sommes secoués comme une coccinelle sur la main d'un enfant qui court. »
Florence Seyvos
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Mathilde après plusieurs années revient passer l’été dans la maison familiale. La famille au grand complet s’y donne rendez-vous tous les étés excepté les quelques absents habituels ou occasionnels. Cette année, son mari Alexandre et ses parents ne seront pas de la fête. Grand-père, grand-mère et ses quatre sœurs et les autres l'attendent de pied ferme autour de la piscine fraîchement construite. Mathilde d’un œil quelque peu détaché mais pas totalement déconnecté observe le ballet de cette grande famille bien occupée à entretenir ses coutumes : elle pense ou espère qu’« en dehors de ces quelques gouttes de sang que nous partageons et de cette maison, érigées en symbole et transmises à chacun comme partie de notre identité, rien ne nous réunirait. ». Pourtant même vis-à-vis du couple gérant le domaine, Rosana et Antonio, cette dualité transparaît. Immersion totale au sein de la haute bourgeoisie et ses petites préoccupations, son mode de vie bien particulier, bien loin du monde et de l’histoire : « L’Histoire de ma petite vie est de ne pas en avoir. J’échappe à la marche du monde, qui ne m’a pas happée. »
Premier roman
Fiche #994
Thème(s) : Littérature française