« Si quelqu'un vous demande ce qu'est l'amour, dites-lui que c'est le vent qui souffle dans les roses puis se tait peu à peu. »
Knut Hamsun
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Quelques gouttes de valériane rapporte le monologue tendu d’une femme qui happe le lecteur au fond d’un gouffre d’amour dans lequel elle a déjà entraîné durant neuf mois son mari. D’un lieu jamais nommé, elle revient sur ces neufs derniers mois, les ressasse à l’envi (« Sans cesse je me souviens de ces neuf mois, je me les raconte »), neuf mois de passion extrême où la raison s’éteint, d’étouffement, de (re)naissance ou de mort... Un engagement total et absolu, elle souhaite, exige même, le bonheur, pour eux, pour lui (« Je préméditais le bonheur de Marc »), pour elle. Elle ne renoncera pas, elle le protègera contre lui-même, contre les autres, abandonnera temporairement son emploi dans une parapharmacie pour lui, pour leur amour. Ecriture clinique, distante, presque froide et pourtant en total symbiose avec ce récit où la passion bascule dans la folie et hélas, elle ne se soigne pas par les plantes !
Fiche #924
Thème(s) : Littérature française