« La vie c’est comme les canassons, fils : si elle t’éjecte, tu fermes ta gueule et tu lui remontes dessus tout de suite. »
Jean-Paul Dubois
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La Grèce s’épuise face à une crise étouffante qui n’en finit pas. Certains choisissent de partir, de trouver un ailleurs, de prendre la mer. L’espoir les anime encore quand ils font le premier pas sur une île de l’Egée, prêts à fonder une nouvelle société, de nouvelles coutumes. Mais l’île est déjà occupée et les habitants de souche ne les voient pas arriver d’un œil bienveillant. La langue ne suffit pas pour les réunir, pacifier, on est toujours l’étranger de l’autre et même dans le berceau de la civilisation, la violence n’a pas disparu, la haine et la peur, mais « laquelle des deux engendre l’autre », annihilent tout espoir de société fraternelle et apaisée. Alors quoi faire de plus que de supporter et enchaîner les évènements plus ou moins désagréables et violents, petits bonheurs et grands malheurs, illusions et désillusions, le salut ne viendra hélas pas de l’homme… Un conte philosophique (sous forme de nouvelles) perturbant qui crie, qui hurle, qui bouscule, qui assène et contraint chaque lecteur à se regarder dans le miroir…
« Les hommes ont découvert les contes et les ont remplis de monstres pour ne pas devenir eux-mêmes des monstres. Car la vérité peut faire de toi un monstre. Tu dois devenir un monstre pour supporter la vérité. »
« Tu regardais le bleu du ciel et il te venait des larmes d’être né avec des bras au lieu des ailes. »
« Le début est toujours devant. »
Fiche #1955
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction : Michel Volkovitch