« Les femmes aiment aimer, et les hommes aiment être aimés, voilà ce que je crois. »
Aki Shimazaki

Les comptes-rendus-avis de lecture de la librairie Vaux Livres

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Clélia Anfray

Clélia ANFRAY

Le coursier de Valenciennes
Gallimard

1 | 148 pages | 29-08-2012 | 14.9€

Simon Abramovitch vendeur de chaussures dans le centre de la France vient en mission à Valenciennes. Il a connu Pierre Weill dans un camp de travail et Pierre est disparu après son départ pour Auschwitz. Simon ne l’a pas oublié, l’homme, ses poèmes, et ses précieuses lunettes qu’un Allemand s'appliqua à écraser méthodiquement, proprement sous sa semelle. Or Pierre lui confia quelques notes et le temps est venu de les apporter à sa famille. Simon pense déposer le paquet et retourner aussitôt chez lui. Mais dès son arrivée à Valenciennes, ville qui n’a pas encore digéré la guerre, l’ambiance devient étrange, pesante et lorsqu’il franchit la porte de la maison bourgeoise de la sœur de Pierre, les souvenirs s’imposent (« La guerre était bel et bien finie. Alors quoi ? Alors rien. C’était lui dans le fond qui n’en avait pas terminé. »), les douleurs remontent, les sentiments deviennent confus, se venger, pardonner, oublier… Le choix est fait, depuis le début certainement, Simon le sait maintenant. Un texte touchant avec comme toile de fond la vengeance et l’ambiance d’une ville du Nord en convalescence aux lendemains de la guerre.

Premier roman

« Renoncer n’était jamais au fond qu’une affaire d’habitude. Comme tout le reste. »

Ecouter la lecture de la première page de "Le coursier de Valenciennes"

Fiche #1177
Thème(s) : Littérature française