« Finalement grandir c’est ça : c’est perdre des morceaux de soi. »
Olivier Dorchamps
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Ce texte est une conversation entre Alberto Moravia et Dacia Maraini romancière qui fut sa femme. L'enfance de Moravia nous est toute dévoilée : son père, sa mère, ses deux soeurs, son frère... famille omniprésente et pourtant trop étriquée pour lui. Il parle de sa maison, de ses vacances, de ses lectures, de ses souvenirs d'enfant solitaire et malade ("Isolé et séparé de la vie commune par ma maladie, j'étais devenu sauvage. J'avais une timidité pratique..."), de ses engagements... Aucun de ses sentiments ne nous est caché et sa femme saura lui montrer le lien entre ses personnages romanesques et lui-même ("Toute mon enfance a été un long et inexplicable malaise. Jusqu'au jour où je me suis mis à écrire"). Entretiens qui nous rendent l'homme attachant et nous incitent à (re)découvrir ses romans.
"Non, j'ai refusé ce monde. C'est pour cette raison que je suis ouvert à toutes les nouveautés. Il n'y avait absolument rien qui me plaisait dans la vie de famille. Pour moi la vraie vie était en dehors de la maison ; c'est-à-dire libre, autonome, aventureuse.".
Fiche #340
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction : René de Ceccatty