« ... j’ai découvert qu’on ne peut pas balancer un enfant sans sourire... Les petits ont ce pouvoir, ils imposent leur joie au mal-être ordinaire des adultes. »
Eva Baltasar
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Borgo Vecchio est un quartier de Palerme que trois enfants nous font découvrir dans son âpreté et sa violence « Dans le quartier on ne meurt pas d’amour, mais seulement par haine. » Mimmo et Cristofano, deux petits gars amis indéfectibles, plus heureux ensemble que dans le cercle familial, Céleste (que Mimmo aime) la fille de Carmela qui reçoit les hommes du quartier en priant la vierge pendant que Céleste patiente sur le balcon. Pour ces gamins, seul Totò, sorte de robin des bois séducteur, présente un peu d’humanité. Les autres semblent prêts à tout pour survivre dans ce quartier déshérité étouffé par la misère sociale. Court texte qui rappelle les tragédies antiques, où la violence, le drame et la mort rodent en permanence et la seule issue semble la fuite.
Ecouter la lecture de la première page de "Borgo Vecchio"Fiche #2384
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction : Lise Chapuis