« …personne, pas même le plus enragé des révolutionnaires, ne peut aller aussi loin que la République française. »
Yannick Haenel
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Martin a accepté le (dernier) vœu de son grand-père, Franz, octogénaire : retourner aux Etats-Unis où il a été emprisonné à la fin de la seconde guerre dans des camps de travail. 1944, la guerre se terminait, pendant le voyage et dans les camps, les Allemands s’affrontaient : ceux qui allaient rester, ceux qui allaient repartir, ceux qui pensaient que tout était fini, ceux qui continuaient d’y croire… En commun leur restait l’embrigadement par la doctrine nazie, une emprise totale et une docilité absolue. Tout au long de leur périple, le petit-fils et le grand-père vont se rapprocher tendrement au gré des souvenirs de Franz qui éclaireront aussi les relations intrafamiliales. Franz ne choisira pas une autre vie et optera pour le retour au pays, se mariera avec une Allemande et travaillera finalement pour les Américains. Trois générations d’Allemands et le passé reste présent, un petit caillou parmi d’autres, un doigt sectionné, la puissance et les conséquences de l’embrigadement dans un épisode (emprisonnement d’Allemands sur le sol américain) peu connu : enrôlement, obéissance, aveuglement, violence, hier, aujourd’hui…
Premier roman
Fiche #3024
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction : Justine Coquel