« La nature, dans son apparence la plus pure, me rappelle, à moi insignifiant, l’importance de s’émerveiller. »
Nicolas Di Meo
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Pangbourne Village est une résidence de luxe à proximité de Londres qui accueille une dizaine de familles, enfants et adultes vivent en harmonie dans cet espace sécurisé. Du jour au lendemain, ce monde disparaît : les adultes sont retrouvés sauvagement assassinés et les enfants se sont évaporés. L’enquête échoue, les assassinats ne sont pas élucidés et les disparitions demeurent inexpliquées. Pour relancer l’enquête, la police fait appel au psychiatre Richard Greville qui présente maintenant son rapport, clinique, froid, précis, incisif qui dresse également le portrait d’une société riche, repliée sur elle-même, actrice d’un film écrit au scénario sans surprise, sans liberté ni improvisation (« La seule chose étonnante chez ces gens, c’est qu’ils aient trouvé le temps de se faire assassiner. »). Récit très court, percutant, dérangeant, glacial, joli uppercut notamment aux amoureux des caméras de surveillance et autres adeptes des sociétés sécurisées. Le texte date de 1988, à bon entendeur…
Ecouter la lecture de la première page de "Sauvagerie"Fiche #1215
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction : Robert Louit