« Expliquer qu’un pays qui ne se souvient pas d’avoir été un peuple migrant n’a ni futur ni passé. »
Enzo Gianmaria Napolillo
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André Maillencourt, « le grand écrivain », après trois chefs-d’œuvre occupe son piédestal. La nouvelle d’une nouveau texte mettrait en émoi le petit monde littéraire alors quand la rumeur annonce une publication prochaine de ses mémoires, il piaffe d’impatience ! Dolorès, grande prêtresse de l’édition, qui a su le convaincre de l’intérêt du projet (littéraire évidemment) est inquiète. Maillencourt n’est guère intéressé et la page demeure blanche. Alors elle fait appel à un jeune écrivain (le narrateur), lui-même en mal d’inspiration, pour l’aider à coucher ses mémoires sur le papier. Les deux hommes vont se rencontrer quotidiennement et le nègre prendra très au sérieux sa nouvelle fonction. Rencontrer et écrire pour « le grand écrivain » reste naturellement un honneur. A force de travail et d’enquête, il va découvrir l’homme, l’auteur et ses failles et la réalité de son œuvre. Un récit vif, joyeux, ironique qui nous plonge avec bonheur dans le monde de l’édition avec ses relations biaisées, ses petits mensonges et « ses escroqueries littéraires » que ce petit milieu connaît sans jamais les dévoiler explicitement.
« J’ai été long à prendre conscience de cette vérité : j’étais un écrivain qui n’écrivait pas. »
« J’ai la rébellion rare mais radicale surtout dans un demi-sommeil. »
« Mes livres ne sont rien d’autre. Une invitation. J’invite celui que je veux, comme je veux. »
Fiche #2162
Thème(s) : Littérature française