« Ce qui compte c’est pas de bouger, c’est d’être là. »
Serge Joncour
Vous appréciez nos comptes-rendus, vous souhaitez nous soutenir mais vous n'avez pas la chance d'habiter aux alentours de Vaux-le-Pénil, tout n'est pas perdu ! Vous pouvez commander l'ouvrage de votre choix sur le site LesLibraires et choisir Vaux Livres comme librairie indépendante. Nous nous ferons un plaisir de vous livrer au plus vite. Nous comptons sur vous. |
Lisa s’occupe avec tendresse de ses deux enfants, Tom et Jenni, et son mari Nico alors que vivent non loin sa mère et son frère mais qu’elle évite autant qu’elle le peut. Même si sa vie ne semble pas souffrir du moindre nuage, on ressent une certaine tristesse voire lassitude : « La légèreté pour moi, c’est comme une langue étrangère, j’essaie de l’apprendre en élève appliquée mais je garde un temps de retard, toujours, et quand les autres éclatent de rire, mon ventre se serre et mon esprit s’obscurcit ». Sa vie est bouleversée lorsque sa meilleure amie l’inscrit en cachette au concours de la meilleure mère, « Je parie qu’elle rêvait que le monde me dise en face que ce n’était pas si évident d’être une bonne mère ». Son départ, ce concours, sa préparation deviennent immédiatement extrêmement pénibles. Non seulement parce qu’il lui soumet une question si préoccupante « Une famille modèle, une mère modèle. Qu’est-ce que cela signifiait ? » mais aussi parce qu’il réveille des souvenirs intimes éprouvants. Cette épreuve de vérité, ce chemin de croix qui ouvre la boîte aux souvenirs, aux secrets de famille lui permettra-t-elle d’enterrer définitivement ses regrets et retrouver l’Amour. Des cours chapitres, un récit particulièrement rythmé qui dépeignent avec brio une mère simple, torturée, attachante et émouvante.
« Il faut que je parle à quelqu’un, quelqu’un qui m’écoute sans mot dire. Pa Noé a toujours été silencieux, je veux croire qu’il s’agissait d’une forme d’attention. Et la mort ne peut qu’avoir développé ces qualités. »
Fiche #1109
Thème(s) : Littérature étrangère