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Flavien est écrivain ou du moins, tente de l'être. La difficulté d'écrire est permanente et ni l'alcool ni la drogue et la débauche ne l'aident. Tout commence mal et la première page de ce roman le révèle :"Le père était penché sur le berceau. L'enfant, les yeux mi-clos, le regardait. Ne t'inquiète pas, murmurait le père, nous nous occupons de tout, nous ferons tout notre possible, ta maman et moi, pour que tu ne manques jamais de rien et que ta vie soit plus facile que la nôtre... L'enfant hoqueta bruyamment et ouvrit grand les yeux. Grand les yeux d'une terreur que le père prit pour de l'émerveillement". Difficile ensuite d'être écrivain, de risquer l'échec ou de déplaire surtout lorsque l'on choisit l'auto-fiction. Inexorablement, une double vie s'installe devant la peur de décevoir cet amour filial absolu. Celle de l'écrivain parisien de toutes les fêtes et de tous les excès frôlant la mort et celle de conseiller à l'Assemblée nationale que ses parents admire et vénère. Evidemment la cohabitation de ces deux masques se révèlent impossible et seul le drame pourra déméler les fils de cette double-vie...
Thème(s) : Littérature française
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