« Seul le langage fait que tu appartiens à un lieu, que tu ne t’égares pas. C’est un substrat nourrissant. »
Eva Baltasar
Vous appréciez nos comptes-rendus, vous souhaitez nous soutenir mais vous n'avez pas la chance d'habiter aux alentours de Vaux-le-Pénil, tout n'est pas perdu ! Vous pouvez commander l'ouvrage de votre choix sur le site LesLibraires et choisir Vaux Livres comme librairie indépendante. Nous nous ferons un plaisir de vous livrer au plus vite. Nous comptons sur vous. |
Des années après avoir quitté son lycée, le narrateur, de retour de Californie, ressent l’envie de le revoir. A la faveur d’une ouverture au public pour des élections, il retrouve les salles, la cour… et surtout le fantôme qui continue de l’habiter : Monsieur Wilder son professeur d’anglais. Un professeur à part, différent, jeune, beau, passionné, de ceux qui vous marquent à jamais. Des méthodes différentes, des contenus différents, de Shakespeare à Cat Stevens, des relations et une attention différentes. Il a peut-être fallu ce délai pour s’apercevoir l’importance que Monsieur Wilder a prise dans sa construction, dans l’homme qu’il est devenu. Alors il part sur ses traces, traces du passé et d’aujourd’hui. Un premier roman à l’écriture précise, maîtrisée et raffinée, un hommage, un éloge, une vibrante et émouvante déclaration d’amour à un professeur, à la langue anglaise, à l’enseignement, à la culture donc à la liberté.
Premier roman
« C’est là la limite des chansons d’amour, elles disent tout, trop vite, trop bien, il n’y a plus rien à ajouter, on ne peut rien leur répondre. »
« Il n’y a pas de rencontre sans livre. »
« Rien ne jalonne mieux en effet un parcours d’amitié que les livres échangés de part et d’autre… »
« Plus on avance dans le cheminement d’une vie, plus fort, sans doute, est le désir de mesurer l’accomplissement de la promesse qu’on se serait fait à l’adolescence, par la douce intransigeance attachée à cet âge… »
Fiche #2962
Thème(s) : Littérature française