« Mais je plains les gens qui ne supportent pas d’être seuls. »
Peter Farris

Les comptes-rendus-avis de lecture de la librairie Vaux Livres

72108729

Vous appréciez nos comptes-rendus, vous souhaitez nous soutenir mais vous n'avez pas la chance d'habiter aux alentours de Vaux-le-Pénil, tout n'est pas perdu ! Vous pouvez commander l'ouvrage de votre choix sur le site LesLibraires et choisir Vaux Livres comme librairie indépendante. Nous nous ferons un plaisir de vous livrer au plus vite. Nous comptons sur vous.

Nathalie Aumont

Nathalie AUMONT

Consolation
Arléa

1 | 110 pages | 07-09-2013 | 16€

Une famille, parents, trois enfants, sans histoire, heureuse, enfin jusqu’au drame absolu. Le fils brillant et chéri, 17 ans, désigné pour réaliser ce que le père n’avait pu faire, se tue accidentellement. Quand les parents apprennent ce drame (« La mort de Frédéric fut un tsunami »), le grand frère de Frédéric est avec eux, contrairement à sa sœur, la narratrice, ce qui l’obsèdera longtemps. Elle exprime pourtant ce qu’elle a ressenti ou vu, les cris de sa mère, les silences de son père, les moments particulièrement pénibles, les réactions ou non-réactions de chacun, la douleur, le sentiment d’injustice et d’incompréhension, de culpabilité… Elle accompagne, épaule ses parents qu’elle adore en doutant parfois de leur capacité à pouvoir l’aimer. Cette disparition ne sera jamais oubliée, personne ne sera définitivement consolé, évidemment, néanmoins la force de la vie et le temps adoucissent insensiblement la douleur et à son rythme, chacun reprend son chemin.

Premier roman

« J’ai fait le deuil de mon frère ; j’ai gardé son rire au chaud dans un coin de mon cœur, je lui ai fait un nid d’amour… Je n’ai pas fait le deuil de la douleur de mes parents, ces orphelins d’un fils. »

« La mort ne respecte rien, ni l’ordre des choses, ni la vie qui s’éveille, ni les rêves inachevés. »

Ecouter la lecture de la première page de "Consolation"

Fiche #1352
Thème(s) : Littérature française