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Une famille, parents, trois enfants, sans histoire, heureuse, enfin jusqu’au drame absolu. Le fils brillant et chéri, 17 ans, désigné pour réaliser ce que le père n’avait pu faire, se tue accidentellement. Quand les parents apprennent ce drame (« La mort de Frédéric fut un tsunami »), le grand frère de Frédéric est avec eux, contrairement à sa sœur, la narratrice, ce qui l’obsèdera longtemps. Elle exprime pourtant ce qu’elle a ressenti ou vu, les cris de sa mère, les silences de son père, les moments particulièrement pénibles, les réactions ou non-réactions de chacun, la douleur, le sentiment d’injustice et d’incompréhension, de culpabilité… Elle accompagne, épaule ses parents qu’elle adore en doutant parfois de leur capacité à pouvoir l’aimer. Cette disparition ne sera jamais oubliée, personne ne sera définitivement consolé, évidemment, néanmoins la force de la vie et le temps adoucissent insensiblement la douleur et à son rythme, chacun reprend son chemin.
Premier roman
« J’ai fait le deuil de mon frère ; j’ai gardé son rire au chaud dans un coin de mon cœur, je lui ai fait un nid d’amour… Je n’ai pas fait le deuil de la douleur de mes parents, ces orphelins d’un fils. »
« La mort ne respecte rien, ni l’ordre des choses, ni la vie qui s’éveille, ni les rêves inachevés. »
Ecouter la lecture de la première page de "Consolation"
Thème(s) : Littérature française
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