« Les mères… une question difficile. »
Claudia Petrucci
Vous appréciez nos comptes-rendus, vous souhaitez nous soutenir mais vous n'avez pas la chance d'habiter aux alentours de Vaux-le-Pénil, tout n'est pas perdu ! Vous pouvez commander l'ouvrage de votre choix sur le site LesLibraires et choisir Vaux Livres comme librairie indépendante. Nous nous ferons un plaisir de vous livrer au plus vite. Nous comptons sur vous. |
Pour le petit Noé, c’est la double peine : son père, tel un cosmonaute, est parti, le voyage est très long et son retour tarde ; Beatriz la compagne de sa mère, celle de qui il était très proche, celle sur qui il pouvait compter, celle qui l’écoutait, celle qui lui lisait des contes, est morte d’un cancer. Alors Noé plonge dans un désespoir profond, la mort est incompréhensible, il hurle de douleur, et la révolte gronde en permanence : « Je ne sais pas quoi faire de ma rage au bide, de mon vide au cœur, et de mes couteaux dans la tête. ». Dompter sa douleur, trouver un apaisement relatif, prendront du temps et passeront par plusieurs canaux et étapes. Sa voisine Coralie et sa petite fille Charlotte qui même si elle ne comprend pas tout lui offre une place de grand frère. Alexandre un vieux monsieur éprouvé rencontré au cimetière avec son gros livre et dont la mère a passé sa vie à rechercher Marina Tsvetaïeva, ils pourront partager leurs peines et Alexandre avec tendresse et sagesse lui apprendra que toutes les douleurs, même les plus vives et terrifiantes, peuvent s’estomper. Patrice l’animateur d’un atelier qui lui ouvrira les portes de la vidéo et lui proposera de devenir maître de son monde et de son destin, Noé décidera du moment où le mot fin s’affichera et la lumière s’éteindra. Noé, un enfant qui raisonnera peu à peu comme un grand avec beaucoup de souffrances, le parcours d’un gamin qui se prendra en charge pour s’éloigner progressivement de la mort et supporter les absences.
Premier roman
« Notre distance ne se mesure pas, nos liens échappent au système des chiffres. »
« Mais j’avais trouvé bizarre qu’on foute des voix dans des enveloppes. Comment peut-on les entendre, si on les enferme dans des murs de papier ? »
Fiche #2885
Thème(s) : Littérature française