« Le foot me rend malade mais je regarde quand même : c'est comme les fesses, on peut pas s'en empêcher. »
Caryl Férey

Les comptes-rendus-avis de lecture de la librairie Vaux Livres

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Pierre Vergely

Pierre VERGELY

Le monde qui reste
Héloïse d'Ormesson

1 | 255 pages | 06-09-2021 | 18€

On peut être sériveeux à dix-sept ans, ou du moins voir son adolescence et son insouciance disparaître brutalement et définitivement. Charles Vergely (le père de l’auteur), lycéen à Janson de Sailly, a dix-sept ans quand il s’engage dans la Résistance. Idéal de liberté, sens du devoir et de la justice, le jeune homme n’hésite pas. A peine un an plus tard, le 10 mars 1941, il est arrêté par la police militaire allemande et quatre ans de vie vont lui être volés. Déporté en 1942 en Allemagne, il va connaître les camps et la lutte pour rester droit et survivre. Connaître la violence, la torture et la barbarie des camps, tous les gestes avilissants du quotidien, tous les gestes faits pour détruire et réduire à une chose ou un objet qu’on écrase quand on le souhaite. Voir ses camarades exécutés. Vivre la peur sans jamais abandonner. Résister à la faim et la fatigue. Trouver les souvenirs qui vont permettre de tenir. Un premier roman émouvant hommage à un père et à tous ceux qui ont choisi le combat, leur mort éventuelle et la peur pour que la liberté de tous ne s’éteigne pas.

Premier roman

« La guerre offre à des hommes vivants la garantie d’être tués pour une paix dont ils n’auront jamais la possibilité de profiter. La paix, elle, ne garantit aux survivants d’une guerre qu’une accalmie jusqu’à ce qu’éclate le prochain conflit. A ce cycle, il n’y aura pas de fin. Tout est affaire de sursis. Des hommes tués par d’autres hommes, prêts à se faire tuer à leur tour. Quel sens donner à tout ceci ? Je n’en trouve aucun. »

Ecouter la lecture de la première page de "Le monde qui reste"

Fiche #2756
Thème(s) : Littérature française