« Une grande majorité d’entre nous pourrait citer le nom du premier homme à avoir été sur la lune, mais personne ne saurait dire qui a été le premier à être dans la lune. Il faudrait, pour cela, remonter bien plus loin. »
Guillaume Siaudeau
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Immense puzzle qui traverse le temps (les 60 dernières années du XX ème) et les continents (Amérique, Europe). Les personnages se découvrent tranquillement au gré de leur existence, les pièces s’emboîtent et les liens se font, subrepticement, presque par magie. Deux hommes initient cette saga : John venu défendre une terre étrangère dans son bombardier B-24 est abattu et parcourt, blessé, la campagne française. En danger, il tombe, par hasard, sur un Allemand en mauvaise posture, aurait pu le tuer mais choisit de l’épargner. Les deux hommes prennent alors des chemins opposés sans savoir que cette rencontre et son issue marqueront à jamais les destins des personnages qui prennent part à ce brillant récit mosaïque.
« Il s’est aussi rendu compte que ce que les gens pensent être leur vraie vie n’en est que la surface. La vérité n’a pas besoin d’être démontrée, au fond de soi on sait déjà tout. »
Fiche #1343
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction :
Micha Venaille
Bruno Bonnet, violoncelliste français vivant à New-York, parcourt le monde au gré de ses concerts. Lors de chaque représentation, il revoit toujours le visage d’Anna dont il a conservé une moufle qu’il place dans sa poche lors de chaque concert. Anna était une amie d’enfance morte à l’âge de douze ans devant ses yeux renversée par une voiture.
Hannah quant à elle a grandi au Pays de Galles avec ses parents et son frère Jonathan. Très complice avec lui, sa mort accidentelle l’a profondément marquée et elle conserve toujours sur elle des glands de l’arbre sous lequel il a été retrouvé mort. Rien ne supposait que les deux allaient se rencontrer, quel hasard pouvait les faire se croiser et surtout se reconnaître avec cette certitude qu’ils se connaissent de longue date ? Une belle rencontre, un joli texte sensible, pudique, tout en nuances.
« Les ombres n’avaient pas disparu. Un cadeau, de la part des absents. Ils ne gâchaient pas notre bonheur, au contraire ils lui rajoutaient du sens, de la profondeur. Et nous offraient ce supplément de passion dont nous aurions besoin un jour pour mieux nous aimer. »
Fiche #1167
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction :
Micha Venaille