« Ma mère est morte. L’autre bonne nouvelle, c’est qu’elle est morte riche. »
Emmanuel Pons

Les comptes-rendus-avis de lecture de la librairie Vaux Livres

108588523

Vous appréciez nos comptes-rendus, vous souhaitez nous soutenir mais vous n'avez pas la chance d'habiter aux alentours de Vaux-le-Pénil, tout n'est pas perdu ! Vous pouvez commander l'ouvrage de votre choix sur le site LesLibraires et choisir Vaux Livres comme librairie indépendante. Nous nous ferons un plaisir de vous livrer au plus vite. Nous comptons sur vous.

Stéphanie Hochet

Stéphanie HOCHET

Sang d'encre
Editions des Busclats

1 | 100 pages | 06-07-2013 | 11€

Le narrateur a toujours été fasciné par les tatouages mais sa peau demeure vierge d’encre. Il est cependant devenu l’ami de Dimitri, un tatoueur, et se contente de lui fournir des modèles. Lors d’un voyage en Italie il découvre par hasard une phrase latine sur le temps qui passe (Vulnerant omnes, ultima necat – toutes blessent, la dernière tue) et immédiatement, il sait, c’est La phrase, qu’il veut posséder, montrer, revendiquer. Il exige que Dimitri la lui tatoue sur la poitrine. Mutation immédiate, il devient un autre homme, la phrase tout autant que le tatouage l’obsède, phagocyté, étouffé, il accepte cette espèce d’emprisonnement même si Dimitri et son rôle l’inquiètent. Pourtant l’encre commence de s’éclaircir et une maladie pointe et modifie son sang, sang et encre se mêlent... Avec une écriture maîtrisée et puissante, Stéphanie Hochet offre une réflexion originale et rare sur le tatouage devenu si commun mais aussi sur le temps qui passe et la mort.

"La laideur est d'une douleur qui ne vous apprend rien, au contraire qui pourrait vous rendre bête et méchant."

Ecouter la lecture de la première page de "Sang d'encre"

Fiche #1320
Thème(s) : Littérature française