« Ce qui compte c’est pas de bouger, c’est d’être là. »
Serge Joncour
Vous appréciez nos comptes-rendus, vous souhaitez nous soutenir mais vous n'avez pas la chance d'habiter aux alentours de Vaux-le-Pénil, tout n'est pas perdu ! Vous pouvez commander l'ouvrage de votre choix sur le site LesLibraires et choisir Vaux Livres comme librairie indépendante. Nous nous ferons un plaisir de vous livrer au plus vite. Nous comptons sur vous. |
Vatanescu vit en Roumanie avec sa famille dans une pauvreté extrême. Même ses rêves demeurent tristes, pourtant il aimerait tant offrir à son fils Miklos la paire de chaussures de foot dont il rêve. Vatanescu espère avoir trouvé la solution en rejoignant « l’entreprise » d’un trafiquant russe, marchand d’esclaves moderne qui ne recule devant rien pour accroître son pouvoir et sa richesse. Il rejoint les trottoirs d’Helsinki, mendiant sans papiers le jour, une caravane pour dormir à partager avec un camarade d'infortune. Mais la machine se dérègle rapidement et il est contraint de fuir. Lors de cette fuite, il fait La Rencontre ! Un lapin blessé lui tombe dans les pattes et ne le quittera plus : « Toi, mon lapin, je te protège, mais je ne te possède pas. Nous sommes frères ». Ce couple improbable pourchassé par la mafia et la police entre autres prend alors la route et part à la rencontre de Finlandais hauts en couleur, pour la plupart atypiques et sympathiques mais aussi du mode de vie si classique des pays développés. Ils approcheront aussi bien un vieil ours perdu la campagne finlandaise que les arcanes du pouvoir, pourtant Vatanescu n’oubliera jamais son but premier : offrir un paire de crampons à son fils ! Cette épopée burlesque voire ubuesque, hommage à un célèbre quadrupède finlandais et à son auteur, vous épatera par sa verve, sa bonne humeur et son ironie. Très rafraîchissant.
Premier roman
« Le yaourt promettait à l’homme stressé d’aujourd’hui ce que l’Eglise lui faisait auparavant miroiter. Le vie éternelle, un bon équilibre psychique, plus d’énergie au travail et le paradis après la pénitence. Pour y parvenir, il n’était même plus nécessaire de mourir, juste de vivre. Le yaourt avait un sale goût, mais on n’a rien sans rien. La sainteté a toujours été le fruit de privations et de souffrances. »
« La réalité l’avait frappé au visage comme un torchon trempé dans du lait, rien n’empêchait la vieillesse, pas même la réalisation d’un rêve de jeunesse. »
Fiche #1121
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction :
Anne Colin du Terrail