« L'Histoire, c'est la passion des fils qui voudraient comprendre les pères. »
Pier Paolo Pasolini
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Adrien vit en Haïti dans les années 70 avec déjà le poids de la dictature sur ses jeunes et frêles épaules. Adrien prend des cours de violon pour le plus grand bonheur de sa mère avec un professeur qu’il admire même s’il est ami du pouvoir. Après un an, il doit rendre le violon qui lui avait été prêté. Adrien va se mettre en tête de trouver l’argent nécessaire pour acheter son violon s’il veut continuer les cours. Son passage à l’âge adulte va en être accéléré en se retrouvant violemment confronter aux conséquences d’une dictature au jour le jour, échapper à la terreur, se cacher, dénoncer, ressentir une peur permanente et pesante, sentir qu’on ne peut protéger ceux qu’on aime... Histoire d’une fêlure, d’un manque, d’une passion inassouvie d’un enfant à l’enfance trop courte rattrapée par la folie des hommes, les contes sont souvent noirs en Haïti...
Ecouter la lecture de la première page de "Le violon d'Adrien"Fiche #3068
Thème(s) : Littérature étrangère
120 pages, 34 chapitres, L’or des mélèzes propose en effet une série de tableaux relatant la vie de familles innues, peuple des régions subarctiques et boréales du Québec et du Labrador. Les tableaux s’enchaînent décrivant une vie au plus près de la nature, de la faune, des vies de joie mais aussi de peine et de douleurs. Les femmes ont un rôle essentiel notamment dans les difficultés et dans les mutations dues à la « modernité ». Un roman conte, chronique familiale, chronique d’un peuple, sensible, émouvant, avec une pointe de mélancolie et une écriture poétique et ciselée.
Premier roman
« Toute sa culture n'est que survivance. Elle n'est que résilience. Elle n'est que résistance. Tu es toi aussi un enfant de la Terre. Tu es innu. »
Fiche #3006
Thème(s) : Littérature étrangère
Trois femmes haïtiennes attachées à leur terre vont néanmoins vivre et subir l’exil. La mère reste mais semble aussi en exil. Souffrance ici, souffrance ailleurs. Après la débrouille, les astuces pour quitter le pays vers l’eldorado américain, Haïti reste en elles. Elles n’oublient ni leur pays ni leurs proches alors l’argent âprement gagné est envoyé vers ceux qui sont restés. La solitude perdure. Le récit est calme, mesuré, comme si tout était figé, défini, sans espoir, trois générations avec le même destin, immuable, « … la vie est belle quand on la regarde de loin… », et elles, elles s’y sont frottées dès leur plus jeune âge. Avec un style singulier, travaillé, Emmelie Prophète fait parfaitement ressentir la solitude et les souffrances de ces femmes, « … dramatiquement identiques et différentes. » mais aussi la solidarité qui jamais ne les quittera.
« L’oubli est un métier d’avenir que je devrais apprendre peut-être. »
Fiche #2926
Thème(s) : Littérature étrangère