« Il se pourrait que la vérité fût triste. »
Ernest Renan
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Des années après avoir quitté son lycée, le narrateur, de retour de Californie, ressent l’envie de le revoir. A la faveur d’une ouverture au public pour des élections, il retrouve les salles, la cour… et surtout le fantôme qui continue de l’habiter : Monsieur Wilder son professeur d’anglais. Un professeur à part, différent, jeune, beau, passionné, de ceux qui vous marquent à jamais. Des méthodes différentes, des contenus différents, de Shakespeare à Cat Stevens, des relations et une attention différentes. Il a peut-être fallu ce délai pour s’apercevoir l’importance que Monsieur Wilder a prise dans sa construction, dans l’homme qu’il est devenu. Alors il part sur ses traces, traces du passé et d’aujourd’hui. Un premier roman à l’écriture précise, maîtrisée et raffinée, un hommage, un éloge, une vibrante et émouvante déclaration d’amour à un professeur, à la langue anglaise, à l’enseignement, à la culture donc à la liberté.
Premier roman
« C’est là la limite des chansons d’amour, elles disent tout, trop vite, trop bien, il n’y a plus rien à ajouter, on ne peut rien leur répondre. »
« Il n’y a pas de rencontre sans livre. »
« Rien ne jalonne mieux en effet un parcours d’amitié que les livres échangés de part et d’autre… »
« Plus on avance dans le cheminement d’une vie, plus fort, sans doute, est le désir de mesurer l’accomplissement de la promesse qu’on se serait fait à l’adolescence, par la douce intransigeance attachée à cet âge… »
Fiche #2962
Thème(s) : Littérature française