« Il y a des gens qui aiment se dévouer, pour qui les pauvres représentent une source toujours renouvelée de satisfactions et une matière première inépuisable, comme les dépôts d’ordure pour certains artistes contemporains. »
Franz Bartelt

Les comptes-rendus-avis de lecture de la librairie Vaux Livres

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Le Temps des Cerises

Anna SEGHERS

Trois femmes d'Haïti
Le Temps des Cerises

2 | 64 pages | 26-10-2014 | 8€

Trois femmes. Trois oppressions. Trois luttes. Trois destins ancrés dans l’histoire d’Haïti. Les textes sont extrêmement succincts et pourtant tout y est. Du grand art.

Ecouter la lecture de la première page de "Trois femmes d'Haïti"

Thème(s) : Littérature étrangère

Traduction : Bruno Meur


Luiz Antonio de ASSIS BRASIL

Musique perdue
Le Temps des Cerises

1 | 265 pages | 12-08-2014 | 18€

Joaquim José de Mendanha dit Quincazé est le fils d’un maître d’une Lyre (orchestre d’amateurs) d’une petite ville du centre du Brésil qui devait composer sans cesse à la demande de l’église. Le maître vieillissant s’aperçut que son fils était doté de l’oreille absolue, son avenir semble alors tracé, il prendra la suite de son père. A 6 ans, il joue du piano, à 10 de la lyre, à 13 de tous les instruments. Il est donc envoyé dans la ville voisine chez l’organiste de l’église, passage éphémère tant la tyrannie de l’homme l’effraie. Il s’enfuit et rejoint Bento Arruda Bulcao un homme riche cultivé et musicien qui a reconnu son talent et lui enseigne l’improvisation, la composition et la direction d’orchestre et beaucoup plus… Bento à regret, pour que son protégé prenne son envol, le confie ensuite à un prêtre musicien. De toutes ces rencontres, de tous ces enseignements, Quincazé tire grand profit, acquiert la maîtrise de son art, et composera la cantate parfaite qui fera de l’ombre aux créations divines et ne sera jouée qu’une seule fois. Un superbe parcours au cœur de ce roman d’apprentissage fort et sans fausse note jusqu’à la chute et le silence final.

« Jusqu’à maintenant, tu jouais de la musique, et tu la jouais parfaitement, mais tu ne ressentais pas toute sa richesse et sa beauté. Un musicien, pour ressentir la musique en profondeur, doit être cultivé. C’est une chose de jouer du clavecin, mais c’en est une autre de savoir ce que tu joues, d’en ressentir toute la profondeur et la beauté. »

Ecouter la lecture de la première page de "Musique perdue"

Thème(s) : Littérature étrangère

Traduction : Vincent Gorse





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