« Celui qui aime ne finit pas toujours perdant. Contrairement à celui qui n’en a pas la faculté. »
Maria Ernestam
Vous appréciez nos comptes-rendus, vous souhaitez nous soutenir mais vous n'avez pas la chance d'habiter aux alentours de Vaux-le-Pénil, tout n'est pas perdu ! Vous pouvez commander l'ouvrage de votre choix sur le site LesLibraires et choisir Vaux Livres comme librairie indépendante. Nous nous ferons un plaisir de vous livrer au plus vite. Nous comptons sur vous. |
Un couple, Sara et Björn, décide de quitter la ville pour s’installer à la campagne, un peu à l’écart d’un petit village. Le calme, la nature, les espaces, la liberté, une seule maison en face d’eux, bonheur et sérenité immédiats. Ils arrivent avec leur chat et s’installent confiants et plein d’espoir. Les voisins semblent sympathiques, ils lient rapidement connaissance, seul souci notable, leur chat, un gros matou qui a pris possession du territoire et terrorise tous les occupants. Chaque chat fait partie intégrante de sa famille prête à tout ou presque pour défendre son protégé… C’est toujours avec un immense plaisir que l’on reçoit un nouveau Maria Ernestam, et le petit dernier nous a à nouveau surpris et rempli de bonheur ! Maria Ernestam, à chaque roman, est particulièrement généreuse, puisqu'à chaque récit, elle nous en offre deux en réalité. Elle nous permet en effet de rencontrer des personnages, de lier connaissance, et lorsque l'on commence de se familiariser à ces personnages, de les connaître, et de les apprécier, au détour d’une page, on s’aperçoit, agréablement confondu, que Maria Ernestam nous a franchement mené en bateau (une croisière plaisante !) et découvre alors d’autres personnages. La reine des faux-semblants !
Ecouter la lecture de la première page de "Patte de velours, oeil de lynx"Fiche #1709
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction :
Esther Sermage
Trois amis de longue date, Mari, Anna et Fredrik, décident d’orienter différemment leur vie : ils fondent une société au nom étrange, Le peigne de Cléopâtre, dont le but ambitieux est de résoudre les problèmes des gens. Ils ont des compétences variées et complémentaires et pensent pouvoir répondre à toutes les demandes de leurs futurs clients. La société prend rapidement son essor, les clients sont ravis, et le succès au rendez-vous. Pourtant dans leur vie personnelle, les trois amis sont moins heureux ! Mari depuis la disparition de son artiste de mari en Irlande demeure insatisfaite, Anna a vu s’éloigner Greg et sa fille sans savoir ou vouloir les retenir, et enfin Fredrik se cache pour rencontrer Miranda au Fata Morgana, une boîte de travestis. Jusqu’au jour où une vieille voisine se présente avec son problème et sa solution : elle s’est rendu compte que « … l’imparfait était un temps merveilleux pour parler d’un époux comme le mien » et souhaite donc naturellement que Le peigne de Cléopâtre supprime son mari. Elle est prête pour cela à donner beaucoup d’argent. Les trois compères n’avaient pas envisagé ce genre de travail ! Pourront-ils résister ? Est-il si facile de tuer un homme ? Qui le fera ? Et si le problème se représente… Que de questions, que de doutes… Encore plus surprenant et déroutant que « Les oreilles de Buster » mais même intensité croissante et même efficacité, l’âme humaine n’a aucun secret pour Maria Ernestam, reine des faux-semblants !
« Tout serait tellement plus simple si les êtres humains culpabilisaient à bon escient. »
« La vie n’est-elle pas un spectacle ironique où à la fin, seul le fou sauve son honneur ? »
Fiche #1357
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction :
Esther Sermage
Eva a cinquante-six ans et partage une vie paisible avec Sven son époux à Frillesas, une petite bourgade suédoise côtière. Elle partage son temps entre l’entretien passionné d’un parterre de roses d’espèces rares, les visites de quelques amies, et une vieille dame acide. Sa fille Suzanne et ses petits-enfants vivent à proximité. Aussi, lorsque sa petite fille préférée Anna-Clara lui offre un carnet vierge, elle ne se doute pas que ce cadeau marquera un tournant dans sa vie. En effet, elle décide alors de tenir son journal, et la nuit, accompagnée d’un verre de vin, alors que Sven dort, elle tient son journal intime et revient sur son passé. Dans le calme de la nuit, les souvenirs souvent douloureux jaillissent. Traumatisée par une mère fantasque et tyrannique, Folcoche suédoise, qui ne l’a jamais aimée, elle avoue dès l’ouverture de son journal son intention précoce d’en finir : « J’avais sept ans quand j’ai décidé de tuer ma mère. ». Pourtant, sa personnalité duale balance continuellement entre sa partie blanche et sa partie noire, entre candeur et perversité, amour et haine, vengeance et pardon. Sans le savoir, Anna-Clara sauvera sa grand-mère, Les oreilles de Buster avait tout entendu mais rédiger et écrire ce journal lui permettra de faire la paix avec elle-même, d’accepter son histoire et son passé et de transformer enfin sa haine en amour. Un portrait attachant d’un personnage torturé qui a constamment eu l’impression de ne pas maîtriser totalement son destin.
Sélection Prix Page des Libraires 2011
« Ce soir, la mer est calme. La lune, espiègle, l’éclabousse de reflets. Elle jalouse le soleil, elle veut montrer de quoi elle est capable. »
« Celui qui aime ne finit pas toujours perdant. Contrairement à celui qui n’en a pas la faculté. »
Fiche #985
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction :
Esther Sermage