« Voilà pourquoi nous sommes si dépendants de la dame au pelvis. Un poulain marche dès la naissance, un babouin sait s’arrimer au dos de sa génitrice : très vite les bêtes oublient leurs mères. Il n’y a que nous qui nous y accrochons tels des vampires. Les bébés sont des monstres prématurés dans lesquels rien ne fonctionne, des ni-faits-ni-à-faire, dont la totale absence de défense vis-à-vis de l’extérieur est effrayante. Un bébé n’a rien d’admirable, un bébé est une erreur que l’on veut bien corriger. »
François Beaune
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Marianne et Salomon s’aiment, un amour éternel. Pourtant, ils ne veulent, ne peuvent se fixer, ils préfèrent la liberté, se rencontrent rapidement, rendez-vous répétés et secrets, toujours brefs, peut-être par une crainte obscure du bonheur, par la peur que l’un parte avant l’autre, alors chacun conserve une part cachée, reste seul avec ses fantômes. Toujours renaître, recommencer pour mieux s’aimer. Ne pas être liés à un moment, un lieu, et sombrer dans l’habitude, vivre « ensemble et séparés » mais leur amour pourra-t-il rester nomade ?
Premier roman
Fiche #2827
Thème(s) : Littérature française