« Je ne tue jamais le lundi. C'est une question d'exigence personnelle et de rythme. Il ne faut y ni superstition, ni vieille habitude de célibataire. J'ai toujours préféré les fins de semaine pour réaliser cette partie de mon oeuvre. »
Jean-Baptiste Destremau
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Théo Wolf est inspecteur de police à Anvers. Ou plutôt, était, puisqu’il est sorti récemment de prison : il a en effet tué l’homme suspecté à tort d’avoir violé et tué sa fille. La vie est maintenant morne, sans aspérité, sans joie, sans espoir. Il est devenu, grâce à son codétenu qui l’a pistonné, dératiseur. Au cours d’une de ses premières interventions, il découvre dans un immeuble désaffecté le cadavre d’une femme dans une pièce qui ressemble fortement à un studio de cinéma porno. Un sac plastique entoure la tête de la femme, comme d’autres cadavres déjà retrouvés dans Anvers. Cette femme devient l’obsession de Théo Wolf qui se lance dans une enquête souterraine périlleuse qui va l’entraîner dans les bas-fonds interlopes d’Anvers et à la rencontre de personnages singuliers. Un roman noir avec une de palette de personnages parfaitement réussis, un inspecteur étrange et torturé parfois déroutant et dérangeant, une ambiance et une atmosphère brouillasseuses frisant le désespoir, des rebondissements et une fin inattendue. Rien ne manque.
Ecouter la lecture de la première page de "Au fin fond de décembre"Fiche #3103
Thème(s) : Littérature étrangère Polar/Thriller/Noir
Traduction : Noëlle Michel