« Avec la force, on n’arrête pas le mal, on le perpétue. »
Louise Caron
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Des personnages réduits à leur activité, leur fonction, l’individualité est autant niée que l’individualisme forcené dans le village C.. Chacun a une place, sa place et regarde son voisin comme un danger, un ennemi. Chacun peut en effet destituer l’autre et le remplacer. Considéré comme inutile, vous disparaissez. L’Autre n’existe pas, est nié. Tout le monde se connaît alors reste sur ses gardes et épie le voisin. La foule assiste aux destitutions, duels à mort, sorte de rite collectif. Tension extrême, peur constante (« On a toujours peur. »). L’absence de liberté semble être acceptée par tous (« L’espoir est au cœur de la peur. La peur est au cœur de l’espoir. »), seul un langage entre hier et aujourd’hui pourrait permettre de la retrouver. C., petit village isolé, tel une île, près d’une forêt voit le retour d’un revenant et d’une jeune femme qui va bouleverser l’ordre établi. Entre conte futuriste, conte médiéval et conte philosophique, un premier roman détonnant, percutant et surprenant.
Premier roman
Fiche #3289
Thème(s) : Littérature française