Belle journée pour vivre. Belle journée pour mourir. Les journées s’enchaînent, vivre, mourir... Quelle différence quand depuis l’enfance on est persuadé d’être dans la mire d’un tueur lancé à ses trousses : « Ce qui domine, c’est la mire. Elle est devenue mon cadre de vie. ». Chaque lieu, chaque rencontre est vu avec l’œil de la dernière fois, l’œil du condamné, « Ma vie est la somme de toutes les fois où je ne suis pas mort. », pas mort cette fois, mais l’instant suivant ? Comment vivre avec cette menace, « Je vis au bord du gouffre, mais je ne m’y précipite pas. », avec un inspecteur sosie de Columbo et une mystérieuse et belle messagère qui apparaît selon ses bons vouloirs... Paranoïaque ? persécuté ? obsédé par la mort ? Il vous faudra suivre les (ultimes) pérégrinations de Jacques Ferré pour le savoir et découvrir une fin attendue et néanmoins étonnante. Un vrai diptyque avec « Il ne vous reste qu’une photo à prendre » paru en 2007.

« Tout arrive : rien ne se passe. »