« Je suis tombé de ma vie comme d’autres tombent en se tordant la cheville. ». Il a tout quitté, sans se retourner, parti, même son nom a disparu : à Fermagina sur une petite île italienne, il est devenu pour tous Pezzettino. Il déambule, observe, les paysages, la mer, le soleil, la chaleur, les habitants, les enfants, les habitudes, dans une ambiance bienveillante. Ces observations suscitent un retour en arrière, une remontée de souvenirs. Il est venu chercher ici une sérénité, un calme, « Je n’ai ni l’habitude du silence ni celle de la tranquillité. », une réflexion, abandonnant une vie trépidante faite de déplacements, à vive allure, sans pause. Il peut enfin laisser libre cours à sa sensibilité. Il rencontre des personnages de l’île, Lucio, détenteur de la mémoire du lieu, Armando, le cafetier, et la Zia, une femme élégante, grâce à laquelle il poussera la porte de diverses maisons, diverses familles, pour donner aux enfants des cours à la pédagogie atypique. « Une île… ça n’offre pas beaucoup d’avenir pour une histoire » et pourtant, il y trouvera tranquillement, en laissant « de côté les mystères encombrants », une place apaisée et pleine de sens et d’humanité, loin du tumulte de sa première vie. Un premier roman envoûtant, d’une grande douceur et à l’atmosphère très particulière.
Premier roman
« Il faut toujours essayer de se montrer heureux, quitte à faire un peu semblant. »
« Tu sais bien, quand on ne sent pas libre, combien on peut rêver d’une île. »
Fiche #3309
Thème(s) : Littérature française