« Oui, vouloir aimer ce qui existe pour la première fois, cela relève de l’exploit. »
Christophe Carpentier
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Cadre idyllique, aussi beau qu’étouffant, Annecy et ses alentours, la montagne, le lac, la lumière, le ciel… Les touristes sont maintenant partis laissant une petite communauté retrouver ses marques. Olivier Adam donne la parole aux protagonistes de l’affaire. Notamment, Antoine, éternel adolescent qui paie quand il le peut un loyer à ses parents qui logent sous son studio et qui vit séparé de sa femme et de son fils, Claire sa sœur, Benoît son frère sorte de m’as-tu vu image d'une certaine réussite, Alain son père qui le méprise, Pedretti le flic coutumier du racisme ordinaire… Les haines, les silences, les non-dits vont apparaître après la découverte du corps de Fanny, une ex d’Antoine à l’origine de sa séparation avec sa femme, après une soirée où le dernier a l’avoir vue est Antoine. Son histoire, son caractère, le jugement de ses proches, font de lui le coupable idéal ! Dans ce roman noir addictif et terriblement efficace, Olivier Adam dissèque les sentiments, les ressentiments, les silences, les failles et fragilités, les tourments, la violence d’une famille et de son entourage, portrait d’une société où ceux qui ne peuvent s’y fondre rencontrent une solitude profonde.
Ecouter la lecture de la première page de "Il ne se passe jamais rien ici"Fiche #3186
Thème(s) : Littérature française
Le père vient de mourir et la famille se retrouve pour l’enterrement. Deux garçons et une fille. Antoine le benjamin et Claire l’aînée commencent de se confier. Puis viendra le tour de Paul, le mouton noir, l’artiste homosexuel qui donne en pâture dans ses créations ses proches et leur intimité, et il n’est pas tendre… Chaque raconte ses souvenirs, ce qu’il a ressenti, les rancoeurs, les non-dits, les colères mais aussi les beaux moments : « … nous n’avons pas connu les mêmes parents… aucun n’avait connu la même enfance » et pourtant chaque parent est persuadé ou se persuade du contraire. Il pense avoir traité, regardé, aimé, de la même façon chaque enfant, et pourtant… une vraie différence ? Un ressenti différent ? une personnalité différente qui fait appréhender la relation différemment ? Dans ce moment particulier, le passé enfoui ressurgit et le trio semble se reformer, mais peut-il encore exister, a-t-il vraiment déjà existé ? Le trio nous fait également partager leur quotidien, chacun occupant une place bien différente dans notre société alors qu’ils sont peut-être à un tournant de leur vie. Olivier Adam continue son exploration des relations filiales d’un père avec ses enfants et familiales , c’est grinçant, parfois drôle, toujours réaliste et questionnant, cette nouvelle pièce de Paul va encore rendre fou Antoine !
« Le vieillissement frappait ainsi. Par à-coups. Au gré des épreuves, des maladies, des deuils. Ce n’était pas vrai qu’on vieillissait peu à peu. Non. On vieillissait subitement. Mais à plusieurs reprises. Par paliers. »
Fiche #2868
Thème(s) : Littérature française
Après une rupture brutale et inattendue avec Claire, Nathan repart vers leur passion commune, le Japon. Il y rencontrera Jun, une jeune Japonaise, qu’il épousera. Ils s’installeront en France, en Bretagne et auront un fils. Puis Jun s’éloignera, se lassera et ils divorceront avec une garde alternée. Jusqu’au jour où Jun et Léo disparaissent, Jun est repartie au Japon avec Léo, sans prévenir, sans un mot, sans laisser d’adresse. Alors Nathan repart au Japon pour un combat inégal, les pères au Japon n’ont pas de place réelle et aucune disparition n’est inquiétante. Lui l’amoureux du Japon et de sa culture découvre l’envers des sublimes cerisiers en fleur, ce qui se cache derrière les sourires de façade et derrière une douceur apparente, une violence latente et inouïe, voire cruelle. Personne ne pourra l’aider, la France, le Japon. Mais, lui tentera d’épauler sa voisine, Lise, qui, elle aussi, s’est retrouvée privée son fils. Ces deux parents, pour des raisons différentes, ont vu le lien unique avec leur enfant rompu, rupture de la filiation. Entre la Bretagne et le Japon, la quête désespérée d’un père pas très à l’aise dans sa vie et ses sentiments, dans le monde qui l’entoure, pour retrouver son fils. Douloureux et bouleversant.
Ecouter la lecture de la première page de "Tout peut s'oublier"Fiche #2667
Thème(s) : Littérature française
Paul Lerner est de retour, le double d’Olivier Adam a vu ses beaux jours parisiens s’obscurcir, ses derniers romans se sont moins vendus, l’argent ne coule plus à flots et le microcosme parisien l’oublie peu à peu. Il est temps avec sa famille (sa femme, sa fille et son fils) pour un retour en Bretagne. Il rejoint comme journaliste un journal local et sera donc en première ligne pour observer, découvrir, ressentir et connaître ce qui anime et remue le pays. Ce retour est évidemment propice à une introspection, un bilan, sans aucune autosatisfaction mais plutôt avec autodérision voire remise en question. D’autant plus que même en Bretagne, la vie n’est pas nécessairement un long fleuve tranquille ! En effet une série d’évènements inattendus vont venir ébranler la famille et son entourage. Il a maintenant 45 ans et sait que ses casseroles l’ont suivi, qu’il a l’âge de prendre la vie comme elle vient, attendre et voir venir, et de profiter des moments de bonheur quand ils arrivent sans avoir à l’évidence répondu à la question « comment exister ? » A nouveau, Olivier Adam mêle avec bonheur et fluidité l’intime et les évènements et tensions (racisme, réfugiés, mariage pour tous, homophobie, corruption…) qui traversent le pays et viennent percuter le quotidien des individus, de leur couple et de leur famille. Un seul regret, inviter Paul dans un gymnase, sur un terrain de badminton afin qu’il découvre qu’il lui aurait été plus confortable de se mettre au sport de rue !
Ecouter la lecture de la première page de "Une partie de badminton"Fiche #2376
Thème(s) : Littérature française
Antoine, 25 ans, vit en Normandie au milieu des livres, il travaille chez un vieux libraire. Il apprend lors d’un flash TV la mort de Jean-François Laborde, un politique à l’origine de l’explosion de sa famille et de son départ. Il vivait alors en banlieue, lui au lycée, son petit frère au collège. Laborde représente l’image emblématique du politique classique, cumulard, proche du pouvoir et affilié au principal parti de droite. Cette annonce inattendue laisse Antoine interdit, dans un état stationnaire, « à la renverse », mais les évènements du passé, si pénible pour l’enfant qu’il était alors, remontent à la surface. Sa mère qui travaillait à la mairie aux côtés de Laborde fut mêlée à un scandale (abus sexuels) touchant également le maire. Laborde (et son équipe) pour se dédouaner n’eut aucune limite, peu importe les conséquences, et notamment pour les proches des femmes impliquées que le dégoût envahit et ne quitta plus. Olivier Adam n’oublie jamais les lisières et les dommages collatéraux ! Comment grandir ensuite, « On ne pouvait rien bâtir avec moi, rien projeter. Vivre à mes côtés, c’était plonger sa main dans l’eau et la regarder filer entre les doigts. », comment pouvoir éprouver encore des sentiments, le vide devient l’évidence. Etranger à sa propre vie. Les enfants subissaient de plein fouet le scandale, et n’étaient pas épargnés loin de là dans leurs établissements et leur quotidien, le regard d’autrui devint alors insupportable. Antoine décide de se rendre aux obsèques de Laborde et de se retrouver face au passé, dresser le bilan (noir) de la génération de ses parents, le comprendre pour peut-être enfin renaître, « La vie n’est pas finie. ». Olivier Adam continue brillamment de tracer son sillon et aborde cette fois le fait divers ébranlant un monde politique si prévisible et évidemment ne s’intéresse pas aux héros à la une des médias, mais à ceux qui sont à leurs côtés, invisibles, et à leur souffrance. Une ville de banlieue, la mer et le vent, l’enfance, la fratrie et la famille, les déchirures indélébiles de l’enfance, univers « adamesque » par excellence avec une écriture toujours aussi précise, qui fait mouche une nouvelle fois.
Ecouter la lecture de la première page de "La renverse"Fiche #1750
Thème(s) : Littérature française
Les vingt-deux personnages de « Peine perdue » habitent dans une station balnéaire de la Côte d’Azur. Région paradisiaque et pourtant, derrière l’image idyllique, les arrières cours sont souvent troubles et la violence couve ; ces personnages ont d’autres préoccupations que d’admirer la mer, d’ailleurs même cette mer, à l’unisson de ces femmes et hommes et de leurs environnements va se fâcher, pleine de colère et de rancœur, elle se déchaînera, lâchera ses coups, comme d’autres sur un terrain de foot ou ailleurs... Olivier Adam réussit parfaitement à dresser ces vingt-deux portraits, à exposer leurs intimités, à tisser des liens puis les mailles de son filet, et le lecteur, douloureusement, s’y laisse prendre. Olivier Adam continue de s’intéresser aux invisibles, aux sans-grades, à cette majorité qui constitue la France mais qui se tait et subit la loi et la violence de notre société et des puissants qui la façonnent, ses personnages sont en perdition, abandonnés, en lutte pour la vie, la détresse n’est jamais loin, précaires dans tous les sens du terme. Emotion, noirceur, réalisme, sensibilité, fraternité, tout y est, un roman choral magistral !
« Pourquoi est-ce que pour moi la vie ne va pas de soi ? Et puis elle se reprend. Est-ce que c’est seulement le cas pour quelqu’un en en ce monde ? »
« Sidération, culpabilité, colère. La valse à trois temps de ceux qui restent. »
« C’est le problème avec la vie, a pensé Antoine. La nôtre est toujours trop étriquée, et celle à laquelle on voudrait prétendre est trop grande pour simplement se la figurer. La somme des possibles, c’est l’infini qui revient à zéro. Au final, ça passe. Ça finit toujours par passer. »
« Ne lui demandez pas qui c’est ‘’ils’’, il n’en sait rien. Mais il a souvent l’impression qu’ils existent et qu’ils sont bien décidés à les user jusqu’à la corde. Ne lui demandez pas non plus de qui il parle quand il dit ‘’nous’’. Nous c’est nous. C’est tout. Ceux qui en sont le savent très bien. Et les autres aussi. Chacun sait où il est. De quel côté de la barrière. »
Fiche #1515
Thème(s) : Littérature française
Paul Steiner aborde un tournant de son existence. Sa femme, sa seule passion, demeure dans leur maison malouine avec leurs deux enfants mais sans lui. Elle vient de le quitter, et déchiré, il ne l’accepte pas. Ses parents qui habitent toujours dans la maison de banlieue sud parisienne où il a essayé péniblement de vivre son enfance, vieillissent. Sa mère dépérit, son père égal à lui-même reste muet, distant et Paul reste interdit devant sa dérive vers « la Blonde » et le Front National. Son frère l’exhorte à venir s’en occuper quelque temps. De retour sur ces lieux qui l’ont fondé et auquel il espère toujours appartenir, il se voit confronter à cet espace périphérique qui constitue maintenant principalement la France et à ses évolutions. Nombre de ses anciens amis sont restés là mais rapidement, il se rend compte que, lui l’écrivain reconnu mais dans un certain milieu, est de fait exclus de ce monde. Il a vécu là, il s’est construit là mais il « était passé de l’autre côté ». Pourtant il n’appartient pas non plus à cet autre côté qu’il abhorre, étranger, il reste donc « condamné à errer au milieu de nulle part ». Et ces deux mondes savent lui rappeler vertement. Par la multiplicité des portraits, ce roman ample, sincère et attachant captive, aimante et bouscule parfois le lecteur : portait de la France des lisières, d’une banlieue, de l’exclusion, de mondes qui s’opposent ou s’ignorent, portrait d’un écrivain avec ses doutes, ses colères et ses convictions, portrait d’un homme sans territoire qui cherche sa place et son histoire.
« Personne ne sait quand exactement les fissures deviennent des failles, puis se muent en gouffres infranchissables. »
« On est ce qu’on peut. Mais de le savoir, rien ne nous console… »
« Je suis un être périphérique. Et j’ai le sentiment que tout vient de là. Les bordures m’ont fondé. Je ne peux jamais appartenir à quoi que ce soit. Et au monde pas plus qu’à autre chose. Je suis sur la tranche. Présent, absent. A l’intérieur, à l’extérieur. Je ne peux jamais gagner le centre. J’ignore même où il se trouve et s’il existe vraiment. La périphérie m’a fondé. Mais je ne m’y sens plus chez moi. Je ne me sens aucune appartenance nulle part. Pareil pour ma famille. Je ne me sens plus y appartenir mais elle m’a défini. »
Fiche #1174
Thème(s) : Littérature française
Sarah, la narratrice, part au Japon après le décès de son frère Nathan. Enfants, ils étaient très liés, il était son double, unis face à leurs parents, toujours à la recherche de leur liberté. Mais seul Nathan persévèrera dans cette voie, Sarah adoptant une vie plus conventionnelle, bien rangée. La mort de son frère trouble cet ordre bien établi et l’incite à partir sur ses traces afin d’expliquer cette disparition et savoir si son frère s’est suicidé comme il l’a déjà tenté dans la passé. Elle se retrouve dans un modeste village japonais, au pied des falaises, où moult désespérés viennent mettre fin à leur vie. Elle le cherche, elle le sent, le suit mais il s'échappe toujours et encore. Nathan prétendait avoir retrouver la paix et la sagesse dans ce pays atypique et auprès d’un certain Natsume. Cet homme se dévoue totalement à ces désespérés et tente de les sauver puis de les remettre patiemment dans le chemin de la vie.
« Vu de loin on ne voit rien » disait Nathan mais « vu de près » non plus selon Sarah ! En effet, ce voyage en l’éloignant de son foyer, en la confrontant à l'ambiance et la culture japonaises et en la rapprochant de son frère l’éclairera dangereusement ("Je m'étais tellement trompée") sur sa vie, son mal être, ses proches, ses attentes mais aussi sur Nathan ce frère assoiffé d'amour qu’elle croyait connaître. Nathan avait trouvé en Natsume sa béquille alors que Sarah, qui s’occuperait d’elle ? Olivier Adam continue de creuser son sillon et d’explorer pour notre plus grand plaisir ses thèmes favoris (la fraternité, la difficulté à connaître ses proches, la vie de gens simples, la mort, la mer…) en sachant toujours se renouveler.
« On a toujours le choix, m’avait-il répondu un jour, les dents serrées, les yeux tremblant de colère. Quand on a fait des études, on a toujours le choix. Entre la main gauche et la main droite. Entre ce qui blesse et ce qui soigne, entre ce qui aggrave et ce qui répare. On a toujours le choix. Tu pourrais très bien bosser dans le social, enseigner, entrer dans un service public, mettre ton intelligence et ta force de travail au service des gens, de la culture, de l’éducation. Tu pourrais très bien choisir de bien moins gagner ta vie et d’ouvrir les yeux sur ce que tu vas faire. Tu pourrais très bien t’abstenir d’apporter ton eau au grand moulin du libéralisme, de la religion du profit et de la rentabilité, des délocalisations, de la production à bas coûts en Inde ou au Bengladesh. Tu pourrais. »
Fiche #817
Thème(s) : Littérature française
"Ni vu ni connu" ou comme il est difficile d’être heureux… quand on a dix ans. Antoine est un bon élève, indépendant et raisonnable, il voit peu sa mère infirmière ni son père routier, mais aime la vie avec eux. Pourtant, Antoine souffre : il est convaincu que personne ne prête attention à lui, qu’il est transparent que ce soit dans sa famille ou à l’école. Il a l’impression d’être mis à l’écart. A l’occasion d’une fête organisée pour l’anniversaire de l’un de ses camarades, en retrait comme d’habitude, il observera que chacun de ses petits amis et découvrira les faces cachées de chacun d’eux ce qui lui ouvrira une nouvelle philosophie de vie pouvant lui permettre d’espérer le bonheur au quotidien.
« Oui c’est ça. Je ferais mieux de m’oublier un peu moi aussi. De me cacher loin à l’intérieur de moi-même et de m’y laisser un bon bout de temps. Ni vu ni connu »
Fiche #552
Thème(s) : Jeunesse
Paul Anderen porte à bout de bras ses deux jeunes enfants depuis que sa femme Sarah a disparu. Chaque nouvelle journée est un combat, et Paul s’épuise. Pour survivre, il quitte sa maison pour retourner sur les lieux de son enfance à Saint-Malo auprès de son frère et de sa belle-sœur. Le père et ses enfants demeurent déboussolés, anéantis, chacun à sa manière. Le père est dévasté mais ses sentiments pour ses enfants, son rôle de père insuffle une dernière "brise" de vie. La petite appelle sa mère désespérément, le petit se replie sur lui-même et Paul pourtant au fond du gouffre tente de les protéger tout en espérant les ramener vers la vie. Mort ou disparition, le doute est pesant. Le trio se soude malgré les questions incessantes et émouvantes des petits : « Tu crois qu’elle est morte, maman ? », « Si elle est morte on a qu’à mourir tous les trois comme ça on sera avec elle ». L’absence de Sarah reste une obsession qui les rapproche pour tenter de se reconstruire quelle que soit l’issue de cette disparition : « Nous allons passer à une autre étape : tenter d’avancer avec au flanc cette plaie béante, faire notre vie avec ça, aussi inconcevable que ce soit ». Ce retour est également émaillé par de multiples rencontres de personnages tous plus ou moins brisés par la vie et malgré l’épreuve terrible que subit Paul et son désespoir, il n’a rien oublié de son humanité et de sa fraternité et il saura leur venir en aide quand cela s’avèrera nécessaire. Mais ce retour sur les lieux de son enfance est aussi prétexte à se remémorer son passé et son sentiment d’inutilité et d’infériorité. Encore un émouvant roman d’Olivier Adam d’une grande humanité où nous retrouvons quelques-uns de ses thèmes favoris : la fraternité, l’enfance, l'absence, la disparition et la mort, les terribles conséquences sociales de notre société qui brise efficacement les vies des simples gens sans oublier cette ambiance maritime toujours aussi mélancolique.
Fiche #494
Thème(s) : Littérature française
Comment peut-on vivre ou mal vivre après le suicide d’une mère malade ? Rapide, dur, enlevé qui montre la survie de deux frères (8 et 13 ans) auprès d’un père violent. Les frères suivront des voies différentes. Pour le narrateur, l’aide de sa femme Claire et de Chloé sa petite fille permettront d’espérer une reconstruction « rester en vie a longtemps été pour moi une activité à plein temps ». Nombreux thèmes abordés : vie et mort, amour, amitié, enfance, vieillesse, folie, angoisse, contemplation avec en toile de fond les apparitions de la disparue. Triste et beau à la fois.
Fiche #26
Thème(s) : Littérature française