« Est-ce que les amis ne sont pas ça : des gens qui vous évitent d’être plus faux cul que nature ? »
Magyd Cherfi
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2022, Paris, Thomas peine à parler avec sa mère Dorothée de son pays d’origine : « Mon passé est un abyme dont j’ignore le point d’ancrage. ». Dorothée a effacé son pays d’origine alors Thomas cherche, « J’avais mon histoire à éclaircir autant qu’à inventer, vaste entreprise où l’art, plus que jamais, prenait tout son sens. ». Thomas sent qu’il va devoir partir, retourner en Pologne, vers ses origines. Remontée dans le temps, jusqu’en 1926. Immersion dans l’histoire agitée et souvent tragique de la Pologne, découverte d’une lignée (de femmes) entre Pologne et France, impactée par des choix douloureux, par l’exil, le tiraillement entre deux pays, deux langues, par les guerres, par les invasions, par l’histoire de la Pologne. Face à ces tragédies et ces destins entravés, l’art reste un espoir, un rêve, une béquille, « Il faut vivre, mes enfants. Vivre et créer. ». La quête de Thomas nous offre une plongée passionnante dans l’histoire du Pays blanc et de sa diaspora, un pays souvent éprouvé, parfois impitoyable mais toujours inquiet.
« La peinture, comme la poésie, doit ravir et ravager avant tout. »
« Tout le monde a son propre génie, tout le monde est important. »
Fiche #3221
Thème(s) : Littérature française
Franck est chauffeur de taxi, une vie tristounette, d’autant plus que son chat vient de mourir. Lorsqu’il prend en charge Hélène une vieille dame seule avec sa valise, il est loin de douter de l’impact de cette rencontre. Hélène part à l’aventure, bien décidée à retrouver un amour passé. Elle est prête à tout, débordant de folies, de vie, de rêves, de poésie, elle s’est libérée de tout, ne reviendra pas en arrière, sur le passé, la vie et l’avenir l’attendent et elle emporte Franck avec elle, un duo de choc est formé. En ces temps gris et confinés, « le souffleur de nuages » vous offre un grand bol d’air frais, joyeux, débordant de vie, et vous incitera à devenir « un souffleur de nuages et n’oublie jamais que la vie peut être belle. Mais il faut savoir la regarder » et Nadine Monfils a assez de talent pour vous y faire croire (Nadine, vous avez la plus belle page 46 des romans de la rentrée) ! Un voyage réconfortant et léger qui nous fait du bien.
« Les mots sont la médecine de l’âme. J’écris de la poésie, pour le plaisir. Les poèmes sont des boutons de bottines. Malheureusement aujourd’hui, on marche en basket. »
« J’aime que les mots soient comme des bonbons qu’on a envie de laisser fondre sur la langue du diable. Des mots à sucer, à rêver, à enfermer dans une boîte à malice. Juste pour le plaisir de les ressortir de temps à autre. Et de les faire rôtir au milieu d’un champ de pâquerettes. »
« Un poète, c’est une chaise à trois pieds, qui écrit avec ce qui lui manque, pour pouvoir s’asseoir pour l’éternité. »
« Vivre, c’est prendre le risque de mourir à chaque instant. Alors autant vivre à fond. »
« Il partait du principe que le pessimisme est un fabricant de naufrage. »
Fiche #2602
Thème(s) : Littérature étrangère