« Justement parce que nous n’appartenons pas aux peuples et aux lieux, nous sommes attachés à nos usages, aux affaires d’honneur. »
Erri de Luca
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« La nébuleuse de la Tête de Cheval » est le roman d’apprentissage de Tom, un petit Norvégien de onze ans en 1951. A Oslo, dans les beaux quartiers, le gamin est entouré d’adultes : sa mère Lister, belle, peintre – elle s’attache à peindre le beau – a comme amant Le Moine, issu de l’assistance publique que Tom adore tout comme Bobbie l’oncle zazou. Pourtant, chacun sort de la guerre avec son histoire personnelle : Lister fut tondue à la fin de la guerre, Le Moine résistant et déporté porte en lui l’ombre de cette période, et Bobbie pilote de guerre. Les habitudes du groupe sont bouleversées par l’arrivée d’Helga une jeune Islandaise qui aimante tous les hommes. Un texte libre, direct, extrêmement vivant, frais, avec un zest de loufoque parfaitement maîtrisé.
« Si, je sais, mais si tu as une immense famille et un tas de gens autour de toi, ça devient ta geôle, une bonne geôle rassurante. Je parle comme une vieille baleine, mais je suis souvent seul. Enfin, si tu supportes ça, tu arrives plus près de la vie. »
Fiche #1744
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction :
Céline Romand-Monnier
De courts chapitres, comme de petits tableaux, relatent la vie d’une femme dans le grand Nord, en Norvège. Moments de vie et construction d’une vie. Jeune fille, elle passe outre la peur de son père, mère très jeune, elle s’éloigne de son fils pour étudier. Elle choisit sa liberté même au prix d’une culpabilité jamais démentie. « Elle » a envie de vivre avant tout, de comprendre, de partager, de penser, de réfléchir et de s’interroger, d’inventer sa vie, de décider de sa vie, de choisir son propre chemin et de s’émanciper. Cela passera également par la lecture et la rencontre avec les textes de nombreux écrivains, l’écriture, la poésie et son travail d’institutrice. Un portrait fort et puissant, libre comme l’air glacial norvégien.
« Pensez ! Vivez ! Ecrivez ! »
« La solitude n’est pas dangereuse. Tant qu’on est seul. »
« Le pire, ce sont les mots qui ne pourront jamais être dits, et donc jamais écrits. C’est la destruction même. Ce qui jamais ne passe. »
Fiche #1512
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction :
Céline Romand-Monnier