« Si quelqu'un veut savoir pourquoi nous sommes morts, dites-leur : parce que nos pères nous ont menti. »
Rudyard Kipling
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La narratrice a trente trois ans, son mari la quitte, et sa meilleure amie Audur est enceinte de jumeaux. Hospitalisée, Audur lui confie son enfant, un jeune garçon différent, prothèses auditives, grosses lunettes déformantes. Quelque peu désemparée, elle n’a pas élevé d’enfants et les a peu fréquentés, elle hésite à l’accueillir. Venant de gagner à la loterie, cette femme libre décide de partir avec sa vieille voiture, de l’emmener visiter son île, un voyage pour se découvrir, s’apprivoiser. L’attachement ne fera que croître au fil des kilomètres, l’enfant saura lui faire ressentir la place qu’elle a prise à ses côtés (« Je t’avais dit qu’il te changerait »). Ses souvenirs, ses rêves et ce tour de l’île apaiseront peut-être son passé et lui ouvriront un nouvel horizon. Le voyage est joyeux, rythmé. Les péripéties attendrissantes de ce couple dans cette île singulière, poétique et pluvieuse, la liberté et le détachement de cette femme suscitent une complicité réelle avec le lecteur qui retrouve avec joie toute l’humanité et l’amour de la vie déjà instillés dans « Rosa Candida » avec un zeste de cocasserie en sus.
Ecouter la lecture de la première page de "L'embellie"Fiche #1165
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction :
Catherine Eyjolfsson