« Je réalisais combien l’absence est une présence. »
Isabelle Desesquelles
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Un jeune garçon, le narrateur, nous raconte l’histoire de l’eau qui ne tombe plus et reste en suspens. Malédiction ou conséquences de l’usine située à proximité ? Il comprend que sa mère veut savoir et la voit partir vers l’usine. Mais pour comprendre le présent, le passé demeure souvent essentiel et, épaulé par son grand-père, l’enfant devra appréhender la légende de Ntoweni pour mieux connaître l’histoire de l’eau et de son pays. Ce court texte prouve à nouveau que la prose poétique délicate et envoûtante de Mia Couto est particulièrement adaptée aux contes.
« L’indécision de la pluie n’était pas motif de joie. Malgré tout j’inventai une facétie : mes parents m’avaient toujours traité d’ébahi. Ils disaient que j’étais lent pour agir, attardé pour penser. Je n’avais pas vocation à faire quoi que ce soit. Peut-être n’avais-je même pas vocation à être. Eh bien la pluie était là, clamée et réclamée par tous et finalement aussi ébaubie que moi. Enfin, j’avais une soeur tellement maladroite qu’elle ne savait même pas tomber. »
Fiche #1479
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction :
Elisabeth Monteiro Rodrigues