« Après ce printemps nébuleux et cet été tortueux, je suis désormais certaine d'une chose : je ne peux pas sauver les gens. J'ai essayé, et échoué. Je suis sûre que certains en ce bas monde possèdent ce don, mais pas moi. Cependant, je continue de penser que les livres peuvent vous sauver. »
Rebecca Makkai
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Robert Seethaler nous emmène à la rencontre d’Andreas Egger dont nous allons suivre pas à pas la vie entière. Andreas est un homme que l’on n’oublie pas. De la lenteur, peu de mots, et pourtant ! Pas de long discours pour le décrire, seulement un regard, un regard sur ses mains, Andreas fait en effet partie des hommes que leurs mains décrivent, une vie de labeur sans plainte, éprouvante et acceptée, mais qui n’empêche pas quelques espoirs et quelques instants de bonheur. Portrait bouleversant et attachant, tout en retenue, débordant d’émotion qui se lit d’une traite.
« Les cicatrices sont comme les années, se disait-il, elles s’accumulent petit à petit, et tout ça finit par faire un être humain. »
« Alors qu’un homme selon lui devait élever son regard, pour voir plus loin que son petit bout de terre, le plus loin possible. »
Fiche #1676
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction :
Elisabeth Landes