« Le souvenir d’une amitié, c’est encore de l’amitié. »
Benoît Sourty
Vous appréciez nos comptes-rendus, vous souhaitez nous soutenir mais vous n'avez pas la chance d'habiter aux alentours de Vaux-le-Pénil, tout n'est pas perdu ! Vous pouvez commander l'ouvrage de votre choix sur le site LesLibraires et choisir Vaux Livres comme librairie indépendante. Nous nous ferons un plaisir de vous livrer au plus vite. Nous comptons sur vous. |
Gudbergur Bergsson avec son style épuré dresse le portrait du peuple islandais du XX ème siècle au travers d’une famille (jamais prénommée) installée dans une ferme isolée dans la campagne du pays. Des paysages décharnés et une nature que l’on ne peut qualifier de luxuriante ! Paysage ardu, vie ardue, personnages ardus. Pourtant, c’est le XXème, alors sans crier gare, imperceptiblement, le monde extérieur s’invite dans cet environnement, les visiteurs passent, certaines et certains s’éloignent, certains reviendront, d’autres non. La modernité et le « progrès » pointent leur nez et leurs effets… Qu’est-ce qui peut attirer dans ce lieu rugueux et lunaire où la vie reste un combat ? L’auteur dresse un portrait humain, sans épargner ses compatriotes, avec franchise et profondeur, il entraîne et aimante immédiatement le lecteur avec un ton et une écriture personnels au cœur de ce pays qui a pris une place prépondérante dans la littérature européenne, après le douloureux et inoubliable « Deuil », le voyage en vaut la peine !
« Parce que être libre signifie à la fois jouir de certains droits et être garant de la liberté et des droits d’autrui. »
« Les guerres sont-elles nécessaires pour que les hommes et les nations apparaissent sous leur jour véritable ? La paix fausserait-elle l’image des individus et des peuples ? »
« Cette conversation vit surgir l’étrange forme d’humour qui s’empare de certains vieillards quand ils comprennent qu’ils ont un passé aussi long que leur avenir est bref. »
Fiche #2116
Thème(s) : Littérature étrangère
Traduction :
Eric Boury