|
Arthur raconte sa vie, une vie de bébé laid (« On n’a pas idée d’être aussi un laid pour un bébé ! », quel désarroi pour les parents), d’enfant laid, d’adolescent laid, d’étudiant laid, de jeune homme laid, « j’étais laid, c’était ça ma différence. ». Il découvre que tant de choses restent interdites aux laids qui restent isolés et seuls et peuvent parfois ne se sauver que par l’humour et la dérision. Il voudrait tant être comme les autres, passer inaperçu, être simplement accepté mais ses relations sont à jamais marquées par son visage et notamment avec les femmes. L’art peut représenter, reconnaître et aduler le laid (« Que la laideur inspire la beauté ça restait un mystère pour moi. »), pas la vie. Alors pourquoi ne pas recourir à la chirurgie esthétique ? Mais un autre visage créera-t-il réellement un autre homme ? L’adoption par ses proches de son nouveau visage sera-t-elle possible ? « Je suis né laid » par ce portrait tendre, émouvant et parfois drôle, démontre que l’aspect physique reste au cœur des relations humaines et guide notre rapport au monde quel que soit l’amour que l’on peut rencontrer.
« On n'est pas responsable de ce qui nous passe par la tête, on est seulement responsable de ce qu'on en fait. »
« Vous êtes un homme normal, sauf que les autres ne le savent pas. Ils généralisent, à partir de votre physique. Comme si une personne laide ne pouvait pas être une belle personne. »
Ecouter la lecture de la première page de "Je suis né laid"
Thème(s) : Littérature française
|
|