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Ils sont morts. Tous les deux, l’un après l’autre. La mère puis le père dans un accident. Restent la maison à quelques heures de Paris et le grand chien gris. Peut-être le seul qui ressent sa douleur, la douleur persistante de cette fille qui a toujours voulu partir, une autre vie. C’est peut-être le moment. Vendre la maison et partir avec le grand chien. Cela semblait facile, « Commencer et vider. Vendre. Sans réfléchir, sans s’attarder, sans même regarder ce qui passe entre les mains. ». Mais il va falloir passer par les souvenirs, par l’enfance, retrouver les trains de la gare toute proche, ceux qui passent sans s’arrêter, ceux qui s’arrêtent, ceux qui reviennent toujours, retour sur elle-même entre passé et présent, tenter de franchir la douleur pour trouver la beauté, ultime effort pour enfin commencer sa vie.
Court, percutant et douloureux.
Premier roman
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Thème(s) : Littérature française
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